Jeudi, 9 novembre 2006
4e étape : Moreeb Hill - Moreeb Hill
Liaison : 6 km - Spéciale : 378,90 km - Liaison : 123,10 km - Total : 512,17 km.
Ce matin encore le brouillard et l’humidité sont au rendez-vous et le départ est retardé d’une heure et demie. Malgré le risque de rouler en plein midi avec des températures caniculaires, la spéciale n’est pas raccourcie et les concurrents courent les 379 km dans le sable avec, comme nouveauté, un ravitaillement essence pour les autos, peu avant la moitié du parcours. Si les motos sont organisées pour cette interruption, ce n’est pas le cas pour les autos et les commissaires de la FIA gesticulent dans tous les sens comme des marionnettes pour faire régner l’ordre et, parfois même, le désordre…
En moto, Marc Coma en remet une couche à ses adversaires et remporte la spéciale avec 11 minutes d’avance sur Chris Blais. « Je voulais reprendre du temps dans la première partie, raconte l’Espagnol à l’arrivée, et j’ai donc attaqué. Dans la deuxième, j’ai roulé un peu plus tranquillement car il y avait beaucoup de dunes et il faisait très chaud. » Blais perd sa selle dans les derniers kilomètres mais signe une belle spéciale devant Despres qui chute, se fait mal à une fesse et est contraint de rouler debout tout le temps. Casteu termine 4e : « C’était dur de rouler dans un sable brassé par les autos le premier jour et très mou. J’étais tout le temps à fond et le moteur souffrait… » En 5e position, nous retrouvons Ullevalseter devant Viladoms, Verhoeven, Vinters et de Azevedo. Pas de chance pour Isidre Esteve qui casse l’embrayage et doit abandonner. En 450, Polli termine 10 et Lazard 12e… Au général, Coma est en tête avec 18’37 sur Despres et 29’46 sur Viladoms.
En auto, au ravitaillement, Nasser al Attiyah est le plus rapide devant Peterhansel qui a crevé, changé la roue mais avait une roue de secours dégonflée. Il s’arrête donc à l’assistance pour changer et charger une roue… À l’arrivée, Carlos Sainz signe le scratch malgré un grand coup de chaud au ravitaillement. « Il fait tellement chaud dans le Touareg, 55°C, commente le pilote espagnol, que dès que l’on s’arrête je me sens vraiment mal… ». Du baume au cœur donc pour le team Volkswagen qui a perdu Vatanen au km 35, moteur cassé… Au mépris des autres pilotes qui rêvent de rouler dans le Touareg, le Finlandais avait déclaré le premier jour qu’il donnerait cher pour s’asseoir plutôt dans son siège de député européen que dans ce baquet surchauffé… et bien voilà un vœu qui est exaucé !
En 3e position, nous retrouvons donc Peterhansel et Cottret qui ont vu des étoiles après avoir tapé dans un trou de sable. Suivent Alphand et Picard qui assurent leur place de leader avec 20’44 sur Peter. Cinquièmes, Masuoka et Maimon ont aussi bien tapé l’avant du Pajero et se sont ensablés 4 minutes. Ils devancent Schlesser qui reprend un peu de temps à Sousa. Kleinschmidt est 8e devant Monterde.
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