2e étape : Igora – Gromovo - Igora
Liaison : 47,39 km - Spéciale : 251,19 km – Liaison : 47,39 km – Total : 346,97 km
Hier, après la Super Spéciale, les concurrents ont rallié Igora, une station de ski située à quelque 130 km de St Petersbourg. Le « bivouac » est planté en haut des pistes, dans un superbe complexe où les passionnés de ski peuvent s’en donner à cœur joie, même de nuit ! Aujourd’hui, les choses sérieuses ont commencé pour les concurrents de cette sixième baja Northern Forest. Après une liaison de 47 km, ils se sont retrouvés au parc d’assistance, situé à Gromovo, à côté de l’église en bois et non loin de l’école qui sert de PC Course. Aujourd’hui, le parcours est composé de trois boucles de plus de 80 km chacune, dans les bois et, bien entendu, sur la neige. Cette année, il ne fait pas très froid, les températures avoisinant le zéro et le soleil a fait quelques apparitions bien venues… Sous les arbres, les amateurs de sports mécaniques attendent les concurrents autour d'un feu... et d'une bouteille de vodka, pardi !
Boris Gadasin, vainqueur de l’an dernier sur le Proto Dessoude, se distingue dans la première spéciale mais casse ensuite le pont arrière, la transmission et la boîte… Leonid Novitskiy, second de la première boucle, en profite alors pour s’imposer dans les deux suivantes tandis que Ruslan Misikov se classe deuxième malgré un problème d’amortisseur. « Nous avons eu un problème de fiabilité avec notre sous-traitant d’amortisseurs, commente Jean-Marc Fortin, responsable du team Overdrive, le même qu’aux essais que nous avons fait pour le Dakar… C’est rageant ! » En troisième position, nous retrouvons Aleksey Berkut qui a terminé devant le Tchèque, Zapletal, malgré un tonneau et un pare-brise cassé… En T2, Konstantin Zhilthsov, dont le turbo perdait ses écrous, se prend une pénalité pour avoir pointé en retard, tout comme Victor Volikov qui mène son Toyota en 10e position au général. Le sympathique moscovite s’est également mangé un arbre avec l’arrière de son Land Cruiser après avoir perdu une seconde sa concentration et, sacrebleu, failli écraser une photographe (moi en l’occurrence) ! Pas de chance pour les Français, Ducroux et Lequentre, qui ont cassé un pont arrière mais repartiront demain. À chaque malheur, sa chance, ils ont eu le temps de trouver des pneus mieux adaptés au terrain : « Nous avions des pneumatiques cloutés comme autorisés dans le règlement français… Tout le monde est venu regarder nos gommes, c’était l’attraction cet après-midi ! » Quant à Janis Naglis, il a cassé un moteur ce matin. »
Demain, les concurrents repartent pour deux tours, en sens inverse !
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