24 heures à Napoli... "Vedere Napoli e poi morire" disait Toto... (acteur napolitain) Bon, j'attendrai encore un peu car je veux revenir dans cette citée capharnaum où j'ai enfin retrouvé l'Italie. A Naples, j'ai tout simplement eu l'impression d'entrer dans un film, un de ces films noir et blanc dans lesquels jouait Toto... Sophia Loren ou Mastroiani avec, en fond de décor, cette baie magnifique et le Vésuve. Naples, c'est une caricature de l'Italie, celle dont on rêve, avec des gens qui parlent haut et fort dans les ruelles, qui rient et s'interpellent d'un bacon à l'autre avec un accent chantant, à couper au couteau... Naples , c'est l'Italie qui ne se prend pas au sérieux et qui a développé l'hospitalité et l'humour pour combattre le bordel incessant qui règne dans ses rues. C'est aussi une Italie qui chante ; partout dans les rues, d'un fond de cour encombré de linge, d'une fenêtre ouverte, d'une voiture ou tout simplement sur le trottoir, on entend des "O sole mio" ou autres chansons napolitaines, un opéra de Verdi, un morceau de saxo, un violoniste ou un guitariste... Napoli c'est aussi la ville de l'amour où tout un chacun écrit ses sentiments sur les murs... et où les hommes déshabillent les femmes du regard.
Vous l'avez deviné, j'ai adoré Napoli, ses ruelles en escalier, ses pizzas, ses cafés, ses terrasses, son musée d'archéologie, ses palais... et les Napolitains qui l'ont fait rire dès mon arrivée jusqu'à mon départ. J'y retournerai et avec plus de temps pour me gaver de cette atmosphère délirante, surannée et si gaie puis m'échapper pour voir Pompéï et enfin prendre "il traghetto" pour Capri, Ischia et me poser à Procida. N'hésitez pas, Napoli, c'est magique... et avec EasyJet... pas cher, pas cher !
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