mardi 1 juin 2010

SARDEGNA RALLY RACE - DAVID CASTEU : « UN MAGNIFIQUE RALLYE ! »






Mardi, 1er juin 2010
5e étape : Gavoi/Fonni - San Teodoro

Transfert : 22 km – Spéciale 8 : 73 km – Transfert : 66 km – Spéciale 9 : 71 km – Transfert : 36 km - Total : 278 km

Le Sardegna Rally Race 2010 se conclut avec une étape « légère » mais il reste néanmoins deux spéciales à courir et environ 3 heures de course.
Pour cette dernière journée, le soleil est à nouveau au rendez-vous pour réchauffer les pilotes au passage du Col Correboi (+/-1000 mètres d’altitude), départ de la SP8.
La première partie se déroule sur de belles pistes forestières jusqu’à la vallée et au torrent qui délimite le territoire d’Orgosolo. Ensuite, le parcours devient plus technique avec des pistes cassées et empierrées, voire insidieuses car non utilisées et couvertes de végétation, des petits glissements de terrain et des pierres éparses…
La deuxième spéciale est tracée en grande partie dans les coupe-feux avec des montées et des descentes vertigineuses et une navigation délicate…

Malheureusement, l’arrivée du rallye a été endeuillée par le décès de Jean-Claude Auert. Le pilote de quad, âgé de 61 ans, a été frappé d’une crise cardiaque mortelle, 15 km après le départ. « Je suis terriblement touché par cette nouvelle, commente David Casteu à l’arrivée, car nous avions sympathisé et même essayé le buggy de Morel ensemble en Tunisie. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis, je partage de tout cœur leur peine. Jean-Claude était un homme formidable, plein d’humour et d’enthousiasme. Sur ce rallye, il était l’ange gardien des deux femmes en quad… Il est parti en pratiquant sa passion mais il nous manquera. »

Cette dernière journée du Sardegna Rally Race, David Casteu, comme tous les pilotes, s’est fait plaisir sur les pistes « coupe-feux » à la navigation pointue.
« Dans la première spéciale, explique-t-il, j’ai connu un problème d’alimentation, comme le premier jour. Ensuite, dans le deuxième secteur sélectif, je me suis lâché et j’ai attaqué malgré la navigation vraiment difficile. Je me suis appliqué, j’ai ralenti quand il le fallait et je ne me suis pas trompé. Je me suis vraiment éclaté sur ces pistes en montée et descente, et je suis d’autant plus content que c’était la spéciale dans laquelle j’avais percuté Gerard Fares, il y a deux ans…

Ce Sardegna Rally Race est toujours aussi beau en parcours et difficile en navigation. L’organisation devient de plus en plus professionnelle et, s’il y a quatre ans, on pouvait rattraper une erreur de navigation, aujourd’hui, le road book est tellement précis que si on fait une erreur, on se perd pour de bon ! Les dangers sont également très bien indiqués sur le road book dans lequel on peut faire entièrement confiance.
Le soir, je n’étais pas fatigué physiquement car je suis entraîné mais j’étais épuisé de m’être concentré sur la navigation.
Quant à la Sherco, c’est le premier rallye tout terrain où l’on ne change pas de moteur pendant cinq jours et je n’ai eu aucun problème si ce n’est celui de l’alimentation qui est dû à un manque de roulage en relief. »

Aucun commentaire: