Mercredi, les choses sérieuses commencent. On quitte Pichidangui par la route, on ravitaille à Canela Baja dans un magasin où l’on trouve de tout ! Une vraie caverne d’Ali Baba où l’on trouve de la fleur en plastique à la banane en passant par les jouets, la nourriture pour chevaux, les étriers en bois, des tee-shirts et de boîtes de ton ! Bref, chacun y trouve son bonheur pour le pique-nique de ce midi. Un dernier arrêt pour faire le plein et contrôler la pression des pneus et on quitte l’asphalte pour la piste… et quelques heures de tout terrain sur des pistes parfois lentes et ravinées, parfois plus larges et plus rapides mais qui nous emmènent à 1000 m avec une vue à 360° sur les collines arides hérissées de cactus où paissent de temps à autre des troupeaux de chèvres. Les cinq voitures sont devant, nous faisons auto-balai… et nous n’échappons pas à la méchante vis parker qui se plante dans notre pneu. Première crevaison et réparation à Ovalle… pour 5 €. Quand nous arrivons à l’hacienda La Junta, où nous dormons, la lumière est rasante et les fleurs et arbres fruitiers éclatent de couleurs chaudes… Quel superbe endroit. Mais le soleil couché, il fait frisquet dehors ; apéritif au coin de feu et dîner dans la grande salle. Mais en quelle époque sommes-nous ?
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