Jeudi. Le groupe se scinde. Certains tirent tout droit sur Samo Alto et la piste qui grimpe à 2000 m pour rallier Hurtado puis Vicuña et reprendre la route pour les derniers kilomètres qui montent jusqu’à Pisco Elqui.
Au fond des vallées fertiles, inondées de soleil, verdoient les vignes servant à l’élaboration du fameux Pisco. Nous sommes huit à prendre le chemin des écoliers — qui prend quelques mauvaises directions et demande quelques demi-tours afin de trouver el fundo Huamalata, le domaine de Guillermo Prohens (famille de Jaime Prohens et tonton de Carlo de Gavardo) où l’on fabrique le merveilleux Pisco Mal Paso ! Visite des installations, goûter le Pisco à la sortie de l’alambique — 91°C, ce qui guérit Philippe de son mal de gorge ;-) — puis dégustation des différents Mal Paso à 35° ou 40°… Ensuite on reprend joyeusement la route avec un autre arrêt à Ovalle pour réparer le pot d’échappement de Lambert et profiter du supermarché Lider pour faire quelques courses… Plus loin, dans un village, nous nous arrêtons pour déguster une délicieuse casuola de poulet. Quand l’on tourne à droite après Vicuña pour emprunter la vallée de L’Elqui, je retrouve les mêmes sensations que l’an dernier. Il se passe quelque chose dans ces montagnes, de bonnes ondes… À l’arrivée dans notre hôtel de charme, des bungalows au milieu des fleurs, j’ai à nouveau envie de me poser ici quelques jours…
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