COMMUNIQUÉ ASO
Le Portugais réussit la performance peu commune de remporter sa deuxième étape consécutive, sur la première journée de course de l’édition 2011 du Personal Dakar Argentina Chile ! Ruben Faria, vainqueur de la 14ème et dernière étape en 2010, débute le rallye sur une victoire… devant trois autres pilotes KTM. En auto, Carlos Sainz a maîtrisé son sujet, avec une petite marge sur Peterhansel et Al-Attiyah. C’est déjà difficile pour Gordon, Roma et Chicherit.
Il avait quitté le Dakar 2010 sur un sentiment d’accomplissement total, après avoir à la fois aidé Cyril Despres à gagner la course, et remporté la dernière spéciale en jeu sur la route de Buenos Aires. Un peu moins d’un an plus tard, Ruben Faria roule toujours avec la mission de porteur d’eau. Il s’y est collé avec zèle et efficacité. Avec la volonté de se rapprocher au maximum de son leader, le Portugais, parti en 11ème position, a enrhumé quatre pilotes sur sa route et hérite du meilleur temps sur la ligne d’arrivée. L’opération semble même proche de la perfection pour le duo, puisque Cyril Despres empoche quant à lui le deuxième temps, avec 28’’ de retard sur Faria.
La concurrence est très proche, puisque le « meilleur ennemi », Marc Coma, chargé d’ouvrir la piste ce matin, ne pointe qu’à 1’15’’ de Faria, et donc à 46’’ de Despres. Le Catalan peut lui aussi se sentir fier de son nouvel allié, puisque Juan Pedrero, promu cette année au rang d’unique soutien de Coma, se classe 4ème de la spéciale. Il pourra également se positionner au plus près de son leader dès demain matin, pour intervenir en cas de problème. La hiérarchie dessinée entre Victoria et Cordoba donne également quelques indications sur les prouesses de KTM, qui a manifestement réussi à trouver une formule opérationnelle pour sa toute nouvelle 450cc. La firme autrichienne prend en effet les quatre premières places du classement du jour. Les motos rivales, qui se situent à une bonne minute, sont les BMW, Yamaha et Aprilia, respectivement pilotées par Gonçalves (5ème), Street (6ème) et Lopez (7ème).
Pour les meilleurs artistes du quad, la journée a été riche en rebondissements. Elle a très mal débuté pour le tenant du titre, puisque Marcos Patronelli a déjà perdu plus de deux heures sur son heure de départ ! L’Argentin, exceptionnellement autorisé à rentrer sur la spéciale, s’expose de plus à de lourdes pénalités, mais ses espoirs de victoire sont envolés depuis sa blessure à l’entraînement il y a environ un mois. Il laissera donc certainement son frère Alejandro (5ème) batailler avec Josef Machacek, le plus rapide aujourd’hui. Rafal Sonik, lui, n’en aura pas l’opportunité : après une chute, le Polonais quitte la course avec la main blessée.
Carlos Sainz n’avait pas de réelles appréhensions pour son entrée en piste sur le Dakar au volant de sa Race Touareg III. Depuis sa victoire sur la dernière édition, l’Espagnol a notamment complété son palmarès sur le Silk Way. Il attaque son périple sud-américain sur des bases élevées. Parti en tête, Sainz n’a jamais été rejoint par Peterhansel. Malgré des problèmes d’essuie-glaces qui l’ont empêché de donner sa pleine mesure sur une étape perturbée par des orages, il signe le meilleur temps du jour, avec 1’31’’ d’avance sur le leader du Team X-Raid. Nasser Al Attiyah reste au contact de ce duo de tête, avec un retard de 2’16’’ : la marge est quasiment identique à celle qui le séparait de la victoire l’année dernière (2’12’’).
Leurs poursuivants n’ont pas été épargnés sur cette étape de chauffe. Si Miller (VW), De Villiers (VW) et Holowczyc (BMW X-Raid) ont bien défendu leurs chances, Robby Gordon a perdu en une seule étape ce qu’il s’attendait à concéder avant l’entrée au Chili : une bonne dizaine de minutes. Le débours est encore plus douloureux pour Joan « Nani » Roma. Le système d’anti-buée défaillant l’a handicapé pour la découverte de son pick-up Nissan. Il accuse un retard de plus de 17 minutes. Les chances de podium sont désormais bien loin pour l’ancien vainqueur du Dakar à moto. Les débuts du Mini Countryman de Guerlain Chicherit sont aussi contrariés. Si le montagnard craignait déjà des problèmes liés au système de refroidissement, il ne s’attendait pas à ce que les déboires soient si précoces et conséquents. Après plusieurs arrêts sur la spéciale, il perd déjà près d’une heure sur Sainz, et s’apprête à vivre un Dakar particulièrement stressant si la mécanique le taquine à ce point.
Marcos Patronelli : « Une journée à oublier »
« J’ai eu des problèmes de type électrique sur mon quad. J’ai dû m’arrêter après une quinzaine de kilomètres pour réparer. J’ai du perdre environ une heure. Une journée à oublier. Tout s’est mal passé. En plus il y a eu la pluie. J’ai perdu beaucoup de temps mais il faut à aller de l’avant. J’ai dû perdre près de 2h30. Une catastrophe. Une mauvaise journée pour moi mais je ne pensais même pas finir et je suis là. »
Tous les résultats et classements sur le site www.dakar.com
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