lundi 3 décembre 2007

MA BALLADE : SANTIAGO – SAN PEDRO DE ATACAMA 3E JOUR





























Samedi 1er décembre
3e étape : Ovalle – Pisco Elqui
Après un petit-déjeuner au lit — Et oui, on nous l’a servi dans notre jolie cabane — nous voilà reparti pour une nouvelle journée de découverte. Tout d’abord, petit tour de marché car Véro veut acheter una chupalla, chapeau de huaso (cavallier qui s’occupe du bétail). Il fait déjà chaud, on goûte au rafraîchissant Motte, jus de pêche avec des pêches séchées et des céréales, typiquement chilien. Nous n’avons pas trop de temps à perdre, c’est dommage car le marché est vraiment beau… Véro trouve son chapeau et nous achetons des fruits pour la route, délicieux raisins secs, cerises, orange… Nous quittons Ovalle pour Samo Alto où la route se termine et nous attaquons la piste de terre. Nous sommes dans un environnement complètement minéral mais, miracle, le fond de la vallée est d’un vert intense et couvert de vignes… Petite halte pour marcher sur les traces des Incas et découvrir une petite peinture rupestre. À Hurtado, nous rencontrons Claudia à qui nous achetons des glaces et de l’eau… et qui nous offre un sac d’abricots de son jardin. Toujours cette hospitalité incroyable des Chiliens… Sa fille a visité la France et la Belgique et elle, après un divorce un peu fracassant, a quitté Santiago pour Hurtado, dans cette vallée paisible… Un peu plus loin, il faut virer à gauche pour Vicuña. La piste est moins bonne et le col passe à 2000 m mais les paysages sont fantasmagoriques. Chili, terre de couleurs… Cela passe du rouge au vert puis au gris et au bleu, jaune, blanc, violet… À chaque virage, je demande à Luis Alberto, notre adorable compagnon de voyage, d’arrêter la voiture pour prendre une photo…
Quand nous arrivons à Vicuña, c’est la fête sur la place du village car les Chiliens sont mobilisés par le Téléton. Nous décidons d’aller dormir à Pisco Elqui, petit village plus en avant dans la vallée. Ici, on dit que les énergies cosmiques sont très fortes car Pisco Elqui est connecté avec l’Himalaya, situé à la même latitude. Comme il fait encore jour à 20h, nous décidons de faire le tour du village. Une porte ouverte, un divan en osier et un trou pour le feu… le Bar Kaa Kan est ouvert et nous tend les bras. Une petite bière, une délicieuse ‘picada’ et l’on décide de s’arrêter là… Le ciel est l’un des plus pur au monde, les étoiles allument leurs feux, Claudio sort le téléscope… Merveilleuse soirée.

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