Sur les traces du Rallye Por Las Pampas
Jeudi 6 décembre
8e étape : Pan de Azucar – Antofagasta
Petit-déjeuner de rois chez Pie Grande qui nous accueille avec le sourire et de délicieux petits pains beurrés. La caleta de Pan de Azucar est d’un calme… aucun bruit parasite ne vient troubler la quiétude de ce lieu si ce n’est le chant des vagues et des mouettes. On se dit que malgré le peu de confort de cette petite plage, on y resterait bien, à se balancer dans un hamac avec un bon livre. Mais non ! Nous devons reprendre la route car les jours nous manquent. On décide de faire un crochet par le mirador du Pan de Azucar pour profiter de la vue de la baie qui, paraît-il, est splendide… Et puis ce matin, il fait un peu gris mais pas trop, alors… Sur la piste, nous nous arrêtons pour nettoyer les vitres de l’auto couvertes de poussière. Soudain, quelque chose bouge entre les cactus… Nous n’en croyons pas nos yeux, c’est un petit renard qui vient vers nous, puis s’arrête à quelques pas de la voiture et s’assied. Nous n’avons pas de pain mais les restes des gâteaux de La Ligua… Le renard s’en pourlèche les babines et ne fait aucun commentaire sur l’état des gâteaux qu’il avale goulûment. Après une dernière séance de photos, nous repartons… un peu plus loin, ce sont deux guanacos (plus fins que les lamas), arrêt, photos, et deux autres petits renards… Je pense au petit prince, ici, il aurait mis moins de temps pour apprivoiser le sien. Au mirador, les deux peluches nous ont suivis et un troisième vient les rejoindre… On se régale de leur présence, eux de nos gâteaux. Ce spectacle est un véritable cadeau des dieux ! Accessoirement, la vue est vraiment splendide de là-haut… mais la route est longue et nous repartons pour Cifuncho, une caletta où les pêcheurs arrivent avec de gros sacs remplis de coquillages et de congres… À 14h, nous arrivons à Tatal et décidons de manger un bout avant de repartir par la piste le long de l’océan, direction Poposo. 50 km plus loin, nous nous arrêtons entre les rochers pour regarder les centaines de lobos (éléphants de mer) qui se prélassent sur un îlot. Entre les rochers, nous découvrons de gros crabes rouges et jouons à les attraper pendant une heure… Ensuite, il faut arsouiller l’accélérateur car les aiguilles ont tourné mais Luis Alberto se régale sur la piste du rallye… Véro un peu moins car derrière ça secoue un peu… Sur la fin du parcours, la camanchaca joue avec le soleil entre les collines et offre un spectacle étonnant. La piste monte jusqu’à 1600 m, le soleil se couche, nous sommes au-dessus de la camanchaca comme en avion au-dessus des nuages… Magique. Une fois de plus la nature nous offre ses apparats en guise de bienvenue dans ce pays merveilleux. Arrivés à Antofagasta, il fait nuit. Nous regardons les photos avant d’aller nous taper la cloche dans un restaurant à côté… et je me demande, comme chaque jour, comment vais-je trier les images, il y en a tellement…
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