vendredi 7 décembre 2007

SANTIAGO – SAN PEDRO DE ATACAMA- 7e jour




































Sur les traces du Rallye Por Las Pampas
Mercredi 5 décembre
7e étape : Bahia Inglesa – Pan de Azucar

Après un petit déjeuner et une heure de travail sur internet à l’Hôtel Rocas de Bahia, nous quittons Bahia Inglesa pour l’intérieur des terres où nous retrouvons le soleil. En effet, en cette saison, et d’ailleurs presque toute l’année, la côte est voilée par la camanchaga, une brume très particulière au Nord du Chili et qui se lève dans la matinée… Après avoir traversé la Ruta 5, nous empruntons le chemin des « Japonais », une route en bichufita qui nous amène au cœur des dunes. Nous quittons la route pour une petite piste qui nous amène à la mine de la Defensa. Joachim, l’administrateur, nous reçoit avec beaucoup de gentillesse et nous fait la visite guidée de cette mine de cuivre et or où travaillent 50 hommes à 500 mètres de profondeur. Dans un hangar, une sorte de musée nous attend, des machines qui datent de la naissance de la mine, en 1932 et dont certaines fonctionnent encore, incroyable ! Plus loin, nous sortons en hors-piste pour suivre les traces du rallye Por Las Pampas et traverser de gigantesques dunes jaunes qui contrastes avec les roche noires… Devant nous, se présente la Medanoso, la dune la plus haute du Chili, à ses pieds nous sommes à 1600 m d’altitude… Passé le cordon de dunes, une autre plaine, d’autre massifs colorés
s’offrent à nous… C’est à nouveau une débauche de couleurs. Majestueux !
Après ce magique intermède, nous reprenons la route intérieure pour Inca de Oro puis Diego de Almagro et finalement rejoindre Chañaral sur la côte. À la sortie de cette petite ville peu réjouissante, un chemin longe la côte pour rallier la réserve naturelle de Pan de Azucar. Du désert nous passons à une côte sauvage bordée d’immense plages de sable blanc au milieu des rochers noirs et déchiquetés…. Cette fois, nous sommes sur la lune… À Pan de Azucar, les dieux des Indios nous accompagnent car il n’y a que deux cabanes situées directement sur la plage et avec tout le confort mais elles sont en réfection… Par chance, nous pouvons tout de même en louer une pour la nuit. Nous partons ensuite à la recherche d’un repas mais à la caleta de Pan de Azucar, tout semble fermé, seuls les pêcheurs se reposent sur des bancs placés devant les quelques baraques qui leur sert de maison. Pourtant, on nous indique un petit resto ouvert, celui de ‘Grand Pied’ qui nous concocte de délicieuses empanadas de locos puis un poisson frit accompagné d’une salade exquise… Le paradis. C’est excessivement bon, le silence règne et les pêcheurs sont, comme toujours au Chili, très accueillants…

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