samedi 11 septembre 2010

SILK WAY RALLY : CAP SUR SOCHI


COMMUNIQUÉ ASO
Saint Petersburg, le 10 septembre 2010


A l’issue des vérifications techniques et administratives, 43 voitures et 16 camions, dont les pilotes et copilotes représentent 25 nationalités ont été admis à prendre le départ demain matin de Saint-Pétersbourg. Volkswagen en autos et Kamaz en camions portent l’étiquette de favoris, après les victoires remportées en 2009 par Carlos Sainz et Firdaus Kabirov.


Ils ont commencé par une bonne bouffée d’air. Le parc des vérifications techniques, ouvert en grand sur le golfe de Finlande qui borde Saint-Pétersbourg, a donné l’occasion aux concurrents du Silk Way Rally de faire le plein d’oxygène avant d’aborder le programme copieux qui les emmènera 4000 kilomètres plus loin, à Sochi, en fin de semaine prochaine. Sur le circuit que les véhicules empruntent pour satisfaire aux obligations réglementaires, les regards ont été irrésistiblement attirés par les quatre Race Touareg alignées par Volkswagen, données ultra-favorites par les pronostiqueurs les plus conservateurs comme par les plus audacieux. La question de la bataille pour le titre reste toutefois entière, la tradition interne à la firme allemande excluant toute forme de consigne de course. Il serait de toute façon illusoire d’en imposer à des compétiteurs comme Carlos Sainz et Nasser Al Attiyah, signataires de joutes mémorables sur le dernier Dakar comme sur la première édition du Silk Way.

Tenant du titre, l’Espagnol avoue avoir des fourmis dans les doigts après plus de sept mois sans compétition. Pour son retour sur les pistes, il a pour mission d’étrenner la toute nouvelle version du Race Touareg développée par VW : « Elle est très proche de l’ancien modèle, mais les petites modifications la rendront surtout plus adaptée au contexte de l’Argentine et du Chili, avec la très forte chaleur et l’altitude ». Son contradicteur préféré, Nasser Al Attiyah, pilotera la voiture avec laquelle il a terminé deuxième du Dakar, et garde en mémoire le souvenir de sa déception russo-kazakho-turkmène l’an dernier : « le tonneau dans l’avant-dernière étape alors que j’avais mené toute la course, c’était un peu dur à avaler, surtout que cela s’était aussi produit au Brésil quelques semaines plus tôt ». Le Qatari tient peut-être une occasion d’en finir avec la poisse qui le poursuit dans son duel au long cours avec Sainz, mais devra aussi contrôler Giniel De Villiers et Mark Miller, peu enclins à se satisfaire d’un rôle de faire-valoir.

La bataille des bleus s’annonce d’autant plus intense que les prétendants à une place sur le podium final se présentent avec un appétit d’ogre. Ce sera le cas pour l’Allemand Mathias Kahle, qui disputera sa première course pour le compte du team SMG de Philippe Gache. Christian Lavieille, toujours au volant d’un proto Dessoude, fera également partie des poursuivants les plus menaçants. Mais le Français se souvient aussi que sur la première édition, les pilotes d’Europe de l’est avaient surpassé leurs hôtes. Côté russe, Ilya Kuznetsov et Alexey Berkut seront les outsiders les plus en vue, tandis que la Lituanie pourrait être représentée au plus haut niveau par Benedictas Vanagas.

En camions, la confrontation promet d’être animée par la meute des camions Kamaz, qui présente sept camions sur la ligne de départ. Là aussi, l’explication pourrait se jouer dans « l’autre clan bleu ». Firdaus Kabirov, qui a en plusieurs occasions profité des erreurs du capitaine historique de l’équipe, Vladimir Chagin, tentera de défendre son titre avec le camion qui fait ses débuts sur les pistes du Silk Way Rally. Mais la concurrence sera également féroce dans cette catégorie, puisqu’Ales Loprais, troisième l’an dernier, présente de la même façon un camion préparé et conçu pour aller jouer la gagne sur le prochain Dakar. C’est avec les mêmes ambitions que Pep Vila et Hugo Duisters ont été installés par Gerard De Rooy dans les cabines de deux camions Iveco.

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