Pour suivre les rallyes Tout Terrain, cette merveilleuse discipline qui associe le sport mécanique à la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles cultures, l'esprit sportif et le dépassement de soi, les professionnels et les amateurs ! Et puis, de temps à autre, quand l'horloge le permet, un petit détour et le partage d'images de notre terre qui est si jolie. Bon voyage !
mardi 10 juin 2008
ARGENTINE - SUR LES TRACES DU DAKAR - Fiambala
Dimanche, Fiambala
Dmanche, pas de répit pour les braves… Je me réveille à 7h… j’allume et j’attends 5 minutes pour me lever quand soudain, la lumière s’éteint. Bon, j’attends, il fait noir de noir même dehors, ce doit être une coupure du secteur… Grâce à la lumière de mon téléphone de baroudeur Nokia, j’ai une lampe de poche qui me permet de fouiller mon sac à la recherche de ma Pezl… Une fois décidé à m’habiller sans douche, la lumière revient. C’est mieux ainsi. Au petit déjeuner, je rencontre un groupe d’hommes de Buenos Aires. Ils ont acheté par moins de 1000 hectares… oui, oui vous avez bien lu : 1000 hectares pour créer une plantation d’oliviers et de vignes ! Pour le moment, 200 hectares sont nettoyés et les plantations commencent bientôt… Ici, avec le système d’irrigation, ils leur faudra attendre 2 ans pour récolter la première vendange qui pourra faire du vin et quatre pour les olives. Vu le terrain et la région, les vignobles sont principalement du Shiraz et du Malbec. Dario arrive à l’heure prévue… si si ! Mais c’est le café qui a du retard et nous partons vers 9h pour la route de l’Adobe, une série de chapelles et édifice construit dans les années 1712 et 1770… et qui ont été restaurés afin de préserver le patrimoine culturel de la région. Malheureusement le soleil boude un peu… Ensuite, nous filons vers Fiambala, sans omettre de nous arrêter toutefois sur le bord de la route, sur un site où les Diaguitas (indios de la région) fabriquaient de la poterie… Je me ramasse quelques fragments colorés qui datent de bien avant JC… Ici règne une énergie palpable, quelque chose de magique… Plus tard, nous passons Fiambala pour Saujil (D’où naît la lumière en Quechua) , où je découvre une étonnante dune de sable gris à quelque 1600 m d’altitude mais ma surprise sera bien plus grande quand, nous dirigeant vers Taton… j’aperçois des massifs de barcanes accrochés à la montagne ou posés sur la plaine ! Incroyable, des cordons de dunes blanches énormes et magnifiques qui n’ont rien à envier à certaines dunes africaines ! Le contraste est trop beau, le noir, rouge et vert du Cerro et la blancheur du sable… Je grince des dents de ne pas être en 4x4… la prochaine fois. Après avoir traversé un gué, Dario m’emmène jusqu’au village de Taton, perdu au fond d’une quebrada (gorge), c’est magnifique. Au bout du chemin, il y a une chapelle sur laquelle flotte le parfum des figuiers qui entourent l’endroit. Le soleil décide que c’est les photos seront plus jolies avec de la lumière et éclaire le paysage au retour… En chemin, nous croisons ânes, vaches, condors et enfants… puis nous allons saluer le cousin qui habite avec sa famille à Melancito. Sa femme nous offre du maté cocido et des tortillas, sa fille, Silvana me donne une écharpe qu’elle a tissée car demain, je vais au Paso San Francisco et il paraît que là-haut, à 4760m, il fait –15°C ! Pourquoi n’ai-je pas pris mon bonnet et mes gants ? Sur la route du retour, nous montons aux thermes de Fiambala, différents bassins qui reçoivent une eau à 50°C pour la plus chaude mais qui baisse en température en descendant la montagne. À Tinogasta, je suis contente de retrouver l’auberge tout en adobe, la Casa Grande…
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5 commentaires:
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