RALLYE SERTOES -7e étape

Mardi 24 juin 2008
7e étape : Balsas - Floriano
Liaison : 5 km – Spéciale : 216 km – Liaison : 271 km – Total : 492 km.

Hier soir à 23h, l’organisation décidait d’annuler le parc fermé à l’arrivée à Floriano sauf pour les autos FIA. Point d’étape marathon donc pour les motards et le championnat brésilien.
Tout le monde se retrouvait donc ce soir à Floriano, petite ville de 56000 habitants dont la communauté arabe est importante.
En moto, Cyril Despres a mis 50 km à doubler Ruben Faria et remporte la spéciale avec 1 minute d’avance sur Ze Hélio qui gère sa première place au général. David Casteu, perturbé par l’accident de Chaleco hier, n’a pas pris de risques inutiles et finit troisième de l’étape et au général. Marc Coma, parti 28e, a eu du mal à doubler les concurrents dans la poussière et n’a pas voulu tenter le diable vu sa position au général (5e). Le Champion du Monde termine tout de même en quatrième position devant Ruben Faria, parti en tête, et Jordi Viladoms.

En auto, ce fut un peu plus rock and roll pour Giniel de Villiers et Dirk von Zitzewitz qui sont arrivés dans un virage à 90° embourbé. « Je n’ai rien vu car la courbe était à angle droit, raconte Giniel, mais il y avait tellement de boue que la voiture a continué tout droit dans un véritable bourbier. J’ai essayé de faire marche arrière mais rien à faire… On a dû sortir les plaques ! Ensuite on s’est trompé et l’on est passé dans une énorme dépression remplie d’eau… » Mark Miller s’est arrêté pour observer la scène : « J’ai levé le pied car j’ai vu le Touareg et l’hélicoptère le survolant, ce n’était pas bon signe… Nous avons pensé un moment aller les aider puis nous nous sommes dit que ce n’était pas une bonne idée car on allait aussi se « planter ». On était désolé pour nos coéquipiers mais quand on vu Dirk, qui poussait à l’arrière, se prendre en pleine figure une tonne de boue, là, on a franchement rit ! » L’Américain gagne donc avec 3’30 d’avance sur de Villiers tandis que Jean de Azevedo est 4e devant Holowczyc et Fortin qui ont suivi les traces de Giniel de Villiers. « Heureusement, nous ne nous sommes pas embourbés, commente le Polonais mais nous nous sommes aussi trompés et dans la dépression remplie d’eau, avec la pression, le capot s’est arraché et nous avons dû l’enlever… »