jeudi 29 janvier 2009

JEANNINE REMERCIE SON ASSISTANCE PRIVÉE !






Un petit mot pour remercier l'assistance privée de Jeannine; les copains de Toy France compet : Patrick, Jojo, Sylvain, Loulou, Denis... et le p'tit bileux qui a réussi un tour de force en ouvrant la porte avec un porte-manteau que j'ai gardé en souvenir... et puis, on ne sait jamais !
Merci les gars, c'était rassurant de vous avoir auprès de nous et la Jeannine se porte comme un charme : 17000 km en 2 mois et 1/2... Elle s'est prise une bonne douche en rentrant à Santiago : dessus, dessous, dedans, niveaux et graissage pour... 21 euros!
Cette semaine elle passe le contrôle technique + installation d'une nouvelle radio + une petite révision des poulies et cou-couche panier sous la bâche jusqu'à la prochaine sortie !
Bises à tous... Grâce à vous l'Esprit du Dakar n'est pas près de disparaître !

vendredi 23 janvier 2009

MON DAKAR 2009















Bon, me voilà requinquée... et toujours au Chili, chez Giorgio de Gavardo, profitant du temps merveilleux qu'il fait ici.
Juste quelques mots pour vous parlez de 'mon' Dakar avec la Jeannine (ma camioneta Toy) et Anita Toth qui m'a gentiment prise en photo et — je le dis avant vous — supportée pendant ces trois semaines.

Ce Dakar était un peu spécial pour moi vu qu'il se déroulait dans deux pays que j'affectionne tout particulièrement. J'y avais donc mes repères, d'autant plus que cela fait près de trois mois que je suis ici, au Chili et en Argentine.
J'avoue que j'étais très heureuse que le Dakar passe de l'autre côté de la mer et qu'enfin, nous puissions tous découvrir d'autres contrées... et de pouvoir partager les paysages que je connaissais déjà et que je trouve superbes. J'avoue que j'aime l'Afrique mais qu'une des particularités des rallyes tout terrain, c'est surtout la découverte, et qu'en Mauritanie, Maroc et Sénégal... nous en avons tous fait le tour !

ASO a donc relevé le défi et nous sommes venus en Amérique du Sud. Vous avez tous suivi du dehors ou du dedans le Dakar : ce ne fut pas facile pour les concurrents, ni pour l'organisation... Ceci est bien la preuve que le Dakar a sa place en Amérique du Sud car il n'y a pas que l'Afrique qui oblige les hommes a plus d'humilité et à réapprendre à écouter la Pacha Mama (la terre mère) et ceux qui la connaissent et la respectent! Ici aussi il y a des Dieux et des Duendes (Esprits malins) pour vous donner à réfléchir et à vous remettre en question et c'est une bonne chose.

Ce Dakar était une première édition et les erreurs commises étaient des erreurs de jeunesse, dirais-je... d'évaluation du terrain, de son évolution, des conditions météorologiques... Erreurs aussi d'évaluation des forces de chacun, deux années sans Dakar et on oublie que c'est dur et que parfois on arrive à la nuit... ou au petit matin.
Mais ce Dakar a aussi été très positif, l'esprit Dakar n'est pas mort malgré les énormes budget que cette course demande. Nous avons tous entendu les belles histoires d'hommes et de femmes, les belles histoires humaines et le rêve que le Dakar a apporté au peuple argentin et chilien.
Personnellement, je n'en pouvais plus de taper des mains et de klaxoner dans les villes et sur la route, pendant des centaines de km quand les gens étaient massés pour nous accueillir... Je retiens tout de même les quelques réfléxions au passage de Jeannine (avec moi au volant) : "hay una vieja!" (Il y a une vieille!), et ceux-là seront maudits pour trois générations au moins !

Du côté compétition, bravo à tous ceux qui sont arrivés, et à ceux qui ont participés, bravo à Marc Coma et à Giniel de Villiers et Dirk von Zitzewitz qui sont allés au bout de leur rêve et nous ont apporté tant d'émotions. Bravo à tout le monde parce le Dakar, c'est un grand moment dans l'année pour TOUT LE MONDE, les assistances, les journalistes, la logistique, l'orga, la télé... ASO et la partie immergée de l'iceberg ASO qui a oeuvré en coulisse, BRAVO À TOUS et merci de ces grands moments de vie ! Et comme me l'a dit Paco Crous à la fête VW : "rien ne peut payer ce que l'on vit ici comme émotions, si on était ici pour l'argent, il faudrait un zéro de plus !"


Dans les journaux Chiliens, on dit que le Dakar reviendra en 2010... pour aller jusqu'à Iquique. Ojala !! En attendant, je vous propose de venir découvrir ce pays avec un peu plus de temps et moins vite, du genre 15 jours sur les pistes de Valparaiso à San Pedro de Atacama, en 4x4 !

A l'année prochaine pour un nouveau EL DAKARO !!

CAMELIA LIPAROTI - DAKAR 2




Mercredi 14 janvier
11e Étape : Copiapo - Fiambala
Liaison : 494 km - Total : 494 km

CAMELIA LIPAROTI ET LE QUAD KTM ENTRENT À NOUVEAU EN ARGENTINE

« Je suis toujours là et très contente ! Il y a deux jours, j’ai vécu l’enfer dans les cailloux de la spéciale qui nous emmenait à Copiapò. J’ai roulé doucement car j’avais mal au poignet et je n’avais plus d’anti-douleur… Quand j’ai réalisé que j’avais pris du retard et que je n’avais pas envie de passer les dunes de nuit, j’ai mis du gaz. Et je suis sortie de la spéciale de jour !
Hier, la spéciale était annoncée comme difficile mais pour moi, dans les dunes, elle a été tranquille. Je n’ai pas rencontré de problèmes spécifiques…
Aujourd’hui, j’ai profité des paysages grandioses du paso San Francisco, ce que je n’ai jamais l’occasion de faire. Je me suis même arrêté au lac puis plus bas, dans la vallée des Peladas… Puis je suis arrivée au bivouac de Fiambala et je suis dans les mains magiques d’Alan qui est un merveilleux ostéopathe qui me remet chaque jour en forme ! »

Jeudi 15 janvier
10e Étape : Fiambala - La Rioja
Liaison : 4 km - Spéciale : 253 km - Liaison : 261 km – Total : 518 km

UNE NUIT DE GALÈRE POUR CAMELIA LIPAROTI

Dans la spéciale Fiambala-La Rioja, Camelia Liparoti s’est offert un vrai Dakar, une vraie galère à l’ancienne : « Je lutterai jusqu’au bout, lance-t-elle ce matin à la Rioja. J’étais dans les dunes mais trop en avant pour profiter de la neutralisation, derrière moi, il y avait 40 autos. J’ai fait toutes les dunes ! Mais, derrière une montée en sable vertigineuse, avec un waypoint qui valait 6h, il y avait un rocher… et j’ai atterri sur le poignet ! J’avais tellement mal que j’ai demandé à un médecin qui passait par là, un anti-inflammatoire. Plus tard, je suis arrivé dans un canyon, il ne restait que 5 km ! J’ai suivi une auto qui s’est embourbée et j’ai fait demi-tour… Puis j’ai trouvé T5, un véhicule médicalisé qui m’a dit de rester avec lui et que l’on allait trouver le passage… On a jardiné jusqu’à minuit ! Ils ont appelé le PC Course qui nous a indiqué que le passage était à 200 mètres, sauf qu’il faisait nuit et qu’il y avait des précipices de 50 m… On a donc dormi sur place car c’était très dangereux. Je suis arrivé au bivouac de La Rioja à 8 h du matin car j’avais deux crevaisons lentes dont une que je n’ai pas pu réparer et des problèmes de batterie… »

CAMELIA LIPAROTTI, ABANDON FORCÉ !

Hier matin, après une nuit de galère dans la nature et deux crevaisons lentes, Camelia est arrivée avec 1h de retard au départ de la spéciale. Elle n’a pas été autorisée à prendre le départ et a rejoint Cordoba par la route. Ce matin, la famille du rallye raid était d’accord pour la laisser partir dernière mais un commissaire a préféré appliquer le règlement et elle donc été contrainte à abandonner.
« Je suis en super forme et mon Quad KTM a prouvé qu’il pouvait terminer un Dakar… Je peux comprendre qu’il y a un règlement mais tant de concurrents ont été repêchés que je pensais que l’aventure humaine primerait sur la dure loi des rallyes raids… Je me suis trompée, mais j’ai été soutenue par tout le bivouac et par l’organisation, cela m’a fait très plaisir. Dans un coin de ma tête et de mon cœur, je sais que je suis capable de terminer un Dakar aussi dur avec le Quad KTM. J’ai traversé toutes les difficultés… Ce sera pour une prochaine fois. »

LUC PAGNON - DAKAR 2







Mercredi 14 janvier
11e Étape : Copiapo - Fiambala
Liaison : 494 km - Total : 494 km

LUC PAGNON TRAVERSE LE PASO SAN FRANCISCO

« Dans la spéciale Copiapò-Copiapò, nous avons traversé des paysages magnifiques. La spéciale était très technique avec de nombreux passages dans le sable, tous différents. J’ai roulé de manière à m’économiser mon énergie pour ne pas arriver vidé au bivouac.
Aujourd’hui, la spéciale étant annulée, nous avons traversé la Cordillère des Andes en liaison. Je suis assez content car j’ai le mal de mer mais pas le mal des montagnes… C’était grandiose, très particulier, et si on ne me dit pas que je suis à 4700 m d’altitude, jamais je ne m’en rends compte car il n’y a pas de précipices… C’est assez étrange mais très beau et très propre, les gens font très attention à leur environnement.
Dans la descente, j’ai eu un petit coup de sommeil mais je suis descendu au bivouac sans m’arrêter… et ce soir, je partage ma tente avec mon ami Carlini de Manosque qui roule en quad ! »

Jeudi 15 janvier
10e Étape : Fiambala - La Rioja
Liaison : 4 km - Spéciale : 253 km - Liaison : 261 km – Total : 518 km

LUC PAGNON RALLIE LA RIOJA !

La spéciale est annoncée difficile et elle l’est ! Avec le thermomètre qui flirte avec les 40 °C, le sable est très mou et les amateurs ont bien du mal à franchir les grandes dunes de Tatòn. Luc Pagnon, malgré la difficulté, rallie le bivouac de La Rioja en 80e position (provisoire).
« C’était très mou, même sur l’herbe, cela passait difficilement… Et en plus, les dunes étaient en altitude et donc la moto avait perdu de la puissance… Dans les dunes, j’ai croisé Roma qui cherchait un waypoint et les 25 km dans le Rio étaient également compliqué car le terrain avait été défoncé par les camions qui m’avaient doublé ! C’était une étape de folie mais je suis arrivé au bout ! »


Vendredi 16 janvier
13e Étape : La Rioja - Cordoba
Liaison : 364 km - Spéciale : 220 km - Liaison : 47 km – Total : 631 km

LUC PAGNON EN SAINT BERNARD

L’entrée de Luc Pagnon au bivouac de Cordoba est plutôt remarquée ; il arrive tirant avec une sangle, son copain Philippe Dasse qui a cassé sa boîte au km 167. « Je l’ai trouvé paniqué car personne ne s’arrêtait, raconte Luc Pagnon à l’aise dans son rôle de Saint Bernard. Je n’ai pas hésité et j’ai commencé à le tirer avec une petite sangle que j’avais mais très vite elle a cassé. Le Quad 261 nous a rejoins et nous a proposé la sienne, une vraie sangle… et nous sommes repartis… Quelle galère, je roulais à 20-25 km/h et un moment donné, je me retourne, il était tombé et courait à côté de sa moto ! Quelles crises de rigolade on s’est offert ! Nous sommes même tombés ensemble dans un virage dans la végétation ! On a roulé ainsi pendant 80 km et l’on s’est même fait rattrapé par les autos ! En dehors de cela, c’était magnifique, vraiment très beau ! »

Samedi 17 janvier
14e Étape : Cordoba – Buenos Aires
Liaison : 224 km - Spéciale : 227 km - Liaison : 341 km – Total : 792 km

LUC PAGNON À L’ARRIVÉE À BUENOS AIRES !

« Ce matin, j’avais décidé de me faire plaisir car c’est mon dernier Dakar ! J’ai donc roulé à fond dans les champs de maïs — j’ai pris 172 km/h — et je me suis éclaté ! Je me suis aussi amusé à faire des roues arrière et à freiner d’une seule main pour le public qui était massé au bord des pistes. Par contre, j’ai vu Felipe Prohens, la moto plantée dans un talus, détruite, cela m’a fait de la peine pour lui…
Mon challenge était d’arriver au bout et j’y suis… Maintenant, je vais tourner la page et j’ai envie de passer du temps avec mes amis. J’arrête le rallye tout terrain pour l’amour de ma famille et de mes amis. »

mardi 20 janvier 2009

L'ARRIVÉE DU DAKAR 2009












Chers amis,
je n'ai pas encore trouvé le temps ni l'énergie pour vous donner mes impressions de ce Dakar 2009... je prends la route ce matin pour Santiago avec ma 'Jeannine'. Dès que je me pose chez Giorgio, je vous promets d'y remédier... En attendant, voici quelques photos de l'arrivée de la dernière spéciale qui est, pour moi, la vraie arrivée du Dakar, celle de toutes les émotions.

14e Étape : ARRIVÉE À BUENOS AIRES !















Samedi 17 janvier
14e Étape : Cordoba – Buenos Aires
Liaison : 224 km - Spéciale : 227 km - Liaison : 341 km – Total : 792 km

UNE TRÈS BELLE 4e PLACE POUR DAVID CASTEU AU DAKAR 2009 !

Les concurrents ont quitté Buenos Aires par des pistes rapides, ils y sont revenus par le même genre de tracé : ligne droite, virage à angle droit, ligne droite…
Sur le Dakar, tout le monde sait que rien n’est joué jusqu’au passage de la ligne d’arrivée. David a été prudent, assurant sa quatrième place au général après une belle remontée.
« En entrant dans la spéciale, j’ai fait très attention aux pneumatiques car c’étaient le même genre de pistes rapides et abrasives que celles de la première étape. J’ai très vite rattrapé Viladoms et Frétigné mais il y avait tellement de poussière qu’il était impensable d’essayer de doubler.
Je suis relativement content de mon Dakar 2009 car, d’un côté j’ai fait une belle remontée et j’ai démontré qu’il fallait compter avec moi, mais d’un autre, la 4e place n’est pas celle que je souhaitais… J’espère que le Dakar reviendra en Amérique du Sud avec les adaptations nécessaires pour éviter toutes ses neutralisations et annulations. Et en attendant, je reviendrai au Chili avec ma famille pour passer des vacances chez Chaleco ! »