mercredi 18 novembre 2015

DAKAR 2016 : CHAQUE JOUR, UNE VICTOIRE

Paris, le 18 novembre 2015

Assisté de Marc Coma comme directeur sportif, Etienne Lavigne a présenté ce matin à Paris les détails du parcours et de la liste des engagés pour la 38ème édition du Dakar, qui se tiendra du 2 au 16 janvier prochain en Argentine et en Bolivie. Au plus près des principes du rallye raid, les 556 concurrents attendus seront testés sur leurs capacités d’endurance et leurs aptitudes à la navigation, notamment dans une deuxième semaine de course éprouvante.

Un premier défi a été relevé. Des modifications importantes ont été apportées au parcours du Dakar, imposant un haut niveau de réactivité aux équipes du rallye et aux deux pays qui accueilleront l’édition 2016, l’Argentine et la Bolivie. Face à un ensemble de contraintes, le schéma sportif qui a été redessiné se distingue aussi par sa créativité. Le périple qui conduira les 354 véhicules de course attendus au départ de Buenos Aires à Uyuni en Bolivie, puis sur la route du retour vers Rosario, s’étendra bien sur 14 jours de course, couvrant plus de 9000 kilomètres dont environ 4500 km de secteurs chronométrés. Il réserve surtout quelques nouveautés, mises en musique par Marc Coma, nouveau directeur sportif du Dakar après avoir remporté 5 fois l’épreuve à moto. Un des premiers rendez-vous décisifs est ainsi fixé à Jujuy le 7 janvier, où a été préparée une étape marathon à part : aucune intervention mécanique ne sera autorisée dans le parc fermé ce soir-là. Après le séjour bolivien, qui promet une chute des températures proportionnelle à la progression altimétrique, la deuxième semaine propose une montée en difficulté à la fois progressive et sélective. Au cœur de cette séquence, la « super spéciale » de Fiambala (Belen-La Rioja) sera disputée selon un ordonnancement inédit : 10 motos, 10 autos et 5 camions, triés sur les résultats de l’étape précédente, partiront mélangés en éclaireurs sur la spéciale. L’explication se prête au spectacle, et sera surtout bénéficiaire aux navigateurs les plus inspirés.

Pour s’imposer à Rosario, il faudra en effet briller par ses talents de décrypteur d’un road-book conçu avec finesse par l’ancien maître de la discipline. Après l’ère Coma et Despres, la catégorie motos est ouverte à un renouvellement de générations. Le dossard numéro 1 est à prendre, et sept pilotes de pointe sont déjà montés sur le podium final : Paolo Gonçalves, Toby Price, Helder Rodrigues, Ruben Faria, David Casteu, Olivier Pain et Jordi Viladoms, auxquels il convient d’ajouter Joan Barreda et Pablo Quintanilla comme prétendants au titre. En quads, le tenant du titre Rafal Sonik sera confronté à une meute de poursuivants sud-américains, qui plus est renforcée par le retour des frères Patronelli, vainqueurs de quatre trophées sur les sept attribués en Amérique du Sud.

Une double question sera posée dans la catégorie autos, avec la poursuite de la suprématie des Mini, sacrées lors des quatre dernières éditions, et surtout de leur leader Nasser Al Attiyah. Dominateur en janvier dernier pour aller chercher son deuxième titre, le « Prince du désert » a ensuite éclipsé la concurrence sur la coupe du monde de rallye raid, à laquelle il a ajouté un 11ème succès sur le Middle-East Rally Championship… et le titre de WRC2 ! Les milliers de kilomètres de confiance accumulés ne donnent toutefois aucune garantie au duo Al Attiyah-Baumel, ni aucun complexe à leurs poursuivants. Ils seront nombreux dans des Mini (Roma, Terranova, Hirvonen), mais aussi embarqués dans des Toyota Hilux, comme Giniel De Villiers ou Yazeed Alrajhi. Surtout, le casting déjà royal de Peugeot l’année dernière, avec Stéphane Peterhansel, Carlos Sainz et Cyril Despres, s’enrichit avec l’arrivée dans l’équipe de Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes. Le carré de champions table par ailleurs sur une version de la Peugeot 2008 totalement repensée en fonction des enseignements de l’édition 2015. De quoi viser les sommets !

Enfin, les pilotes russes de Kamaz n’ont laissé échapper le titre de la catégorie camions qu’une seule fois en Amérique du Sud. Mais précisément, le vainqueur 2012, Gerard De Rooy a su tendre la main à son ancien rival Ales Loprais pour tenter de contrer les favoris. La rébellion est en ordre de marche…

lundi 9 novembre 2015

VALE, JE SUIS FIÈRE DE TOI !

Lundi... la tension du Grand Prix est... un peu retombée. Je voulais juste mettre un petit mot pour l'équipe de Vale ; Bernard Ansiau (qui est son mécano depuis les premiers jours en 500cc et fut aussi celui de Wayne Rainey puis de Doohan) et tous les autres...
 
Nous sommes tristes pour Vale et pour vous tous mais par-dessus tout pour le sport moto qui était, jusqu'à présent, un sport d'hommes libres, tenaces, gagneurs et FAIR-PLAY. Je ne suis jamais nostalgique car je pense sincèrement que le plus beau reste à venir mais là, je regrette vraiment que la grille soit aujourd'hui composée en partie de petits trous de baux (pluriel de trou de bal) sans couilles ni honneur et qui laissent, — et font — gagner un pilote de la concurrence et empêchent même leur coéquipier de se battre pour remporter la course ! J'ai passé 32 ans sur les GP, j'en ai vu des têtes de cochons et des faits de course toujours réglés entre HOMMES, mais ça, une course comme hier? Jamais vu ! MARQUEZ EST LA HONTE DES MOTOGP, IL NE MÉRITE PAS D'ÊTRE PILOTE DE MOTO, C'EST UN VENDU SANS HONNEUR ET LORENZO EST UN ANTI-SPORTIF SANS RESPECT POUR SON COÉQUIPIER NI POUR LA MARQUE QUI LE FAIT COURIR ! SHAME ON YOU !
Vale, tu as fait une course magnifique, sans jamais baissé les bras, tu as tout tenté. Tu leur as donné, à tous ces petits morveux, une sacrée leçon ! Je suis fière de toi et tu ne méritais pas les pénalités que l'on t'a infligée. Le monde tourne à l'envers, on le sait, mais dans le sport moto, c'est grave car si on perd les valeurs de l'honneur et de la bravoure au profit du gain et de la politique, avec quoi allez-vous sauvez l'esprit de vos enfants ? Le geste sportif est un geste gratuit et de respect qui doit sauver le monde. Aujourd'hui, je suis vraiment pessimiste...
PS : La foto est de Gigi Soldano, le plus grand des photographes, celui de Valentino et un ami dont je suis fière !