vendredi 23 janvier 2009

MON DAKAR 2009















Bon, me voilà requinquée... et toujours au Chili, chez Giorgio de Gavardo, profitant du temps merveilleux qu'il fait ici.
Juste quelques mots pour vous parlez de 'mon' Dakar avec la Jeannine (ma camioneta Toy) et Anita Toth qui m'a gentiment prise en photo et — je le dis avant vous — supportée pendant ces trois semaines.

Ce Dakar était un peu spécial pour moi vu qu'il se déroulait dans deux pays que j'affectionne tout particulièrement. J'y avais donc mes repères, d'autant plus que cela fait près de trois mois que je suis ici, au Chili et en Argentine.
J'avoue que j'étais très heureuse que le Dakar passe de l'autre côté de la mer et qu'enfin, nous puissions tous découvrir d'autres contrées... et de pouvoir partager les paysages que je connaissais déjà et que je trouve superbes. J'avoue que j'aime l'Afrique mais qu'une des particularités des rallyes tout terrain, c'est surtout la découverte, et qu'en Mauritanie, Maroc et Sénégal... nous en avons tous fait le tour !

ASO a donc relevé le défi et nous sommes venus en Amérique du Sud. Vous avez tous suivi du dehors ou du dedans le Dakar : ce ne fut pas facile pour les concurrents, ni pour l'organisation... Ceci est bien la preuve que le Dakar a sa place en Amérique du Sud car il n'y a pas que l'Afrique qui oblige les hommes a plus d'humilité et à réapprendre à écouter la Pacha Mama (la terre mère) et ceux qui la connaissent et la respectent! Ici aussi il y a des Dieux et des Duendes (Esprits malins) pour vous donner à réfléchir et à vous remettre en question et c'est une bonne chose.

Ce Dakar était une première édition et les erreurs commises étaient des erreurs de jeunesse, dirais-je... d'évaluation du terrain, de son évolution, des conditions météorologiques... Erreurs aussi d'évaluation des forces de chacun, deux années sans Dakar et on oublie que c'est dur et que parfois on arrive à la nuit... ou au petit matin.
Mais ce Dakar a aussi été très positif, l'esprit Dakar n'est pas mort malgré les énormes budget que cette course demande. Nous avons tous entendu les belles histoires d'hommes et de femmes, les belles histoires humaines et le rêve que le Dakar a apporté au peuple argentin et chilien.
Personnellement, je n'en pouvais plus de taper des mains et de klaxoner dans les villes et sur la route, pendant des centaines de km quand les gens étaient massés pour nous accueillir... Je retiens tout de même les quelques réfléxions au passage de Jeannine (avec moi au volant) : "hay una vieja!" (Il y a une vieille!), et ceux-là seront maudits pour trois générations au moins !

Du côté compétition, bravo à tous ceux qui sont arrivés, et à ceux qui ont participés, bravo à Marc Coma et à Giniel de Villiers et Dirk von Zitzewitz qui sont allés au bout de leur rêve et nous ont apporté tant d'émotions. Bravo à tout le monde parce le Dakar, c'est un grand moment dans l'année pour TOUT LE MONDE, les assistances, les journalistes, la logistique, l'orga, la télé... ASO et la partie immergée de l'iceberg ASO qui a oeuvré en coulisse, BRAVO À TOUS et merci de ces grands moments de vie ! Et comme me l'a dit Paco Crous à la fête VW : "rien ne peut payer ce que l'on vit ici comme émotions, si on était ici pour l'argent, il faudrait un zéro de plus !"


Dans les journaux Chiliens, on dit que le Dakar reviendra en 2010... pour aller jusqu'à Iquique. Ojala !! En attendant, je vous propose de venir découvrir ce pays avec un peu plus de temps et moins vite, du genre 15 jours sur les pistes de Valparaiso à San Pedro de Atacama, en 4x4 !

A l'année prochaine pour un nouveau EL DAKARO !!

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