Dakar
2014
Dimanche
12 janvier 2014
Septième
étape : Salta - Salta
Liaison
: 114 km – Spéciale : 533 km – Liaison : 116 km – Total :
763 km
Lundi
13 janvier 2014
Huitième
étape : Salta – Calama (Chili)
Liaison
: 522 km – Spéciale : 302 km - Total : 823 km
La
journée de repos fut bénéfique pour tous les concurrents rescapés
de cette première semaine d'un Dakar 2014 particulièrement
difficile à cause de la canicule. Malheureusement, elle ne fut pas
très festive car, à l'heure du déjeuner, un orage s'est abattu sur
Salta, suivi par des pluies discontinues jusque tard dans la nuit. Si
elle fut quelque peu retardée, la spéciale fut néanmoins maintenue
mais le terrain, très rapide, était peu propice aux Polaris RZR. La
journée fut d'autant plus difficile pour Willy Alcaraz qui subit
deux casses de cardans. S'étant fait aider par Nicolas Duclos et
Sébastien Delaunay dont l'esprit sportif et d'entraide n'est plus à
démontrer, les deux équipages rallièrent très tard le bivouac de
Salta respectivement à la 73 et 76e place.
Le
lendemain matin, la première auto prenait le départ de la liaison à
5h15' pour traverser la Cordillère des Andes par le Paso Sico et
arriver au Chili. Cette huitième spéciale étant plus sinueuse, les
deux Polaris RZR Xtremeplus réussirent à sortir de la spéciale 64e
pour Duclos/Delaunay et 68e pour Alcaraz. Malheureusement, comme
chaque année, le vent souffle sur le bivouac de Calama et soulève
des tonnes de poussières...
Nicolas
Duclos/Sébastien Delaunay n°364 : « Hier c'était une grosse
étape, raconte Nicolas — les lunettes de moto sur le nez et le
foulard sur la bouche pour se protéger de la poussière — rapide
et très haute en altitude, entre 3800 et 4300m. On a donc roulé à
80km/h à fond alors que les autres étaient à 180 km/h. Willy a
cassé un cardan et nous nous sommes arrêtés pour l'aider à le
changer mais de toute façon, ce n'était pas du terrain pour nous.
Aujourd'hui,
nous n'avons pas eu trop froid en traversant les Andes car nous nous
sommes bien préparés. J'avais les pieds dans des sacs poubelle, des
sous-vêtements techniques, une doudoune, une veste de ski et je
roulais dans mon duvet ! La spéciale, qui s'est courue côté
chilien, était plus sinueuse mais toujours aussi rapide... Mais
comme elle se déroulait plus bas, le moteur marchait mieux. Nous
avons pris un bon rythme, je me suis amusé mais nous avons crevé
une fois... La traversée des Andes était magnifique, les paysages
incroyables ! »
Willy
Alcaraz n°350 : « Hier, j'ai cassé un cardan que j'ai donc
changé avec l'aide des mes coéquipiers. Mais ce nouveau cardan a
cassé lui aussi et j'ai décidé de continuer comme ça pour ne pas
prendre la pénalité... que j'ai tout de même prise pour 1'30 de
retard. J'ai donc roulé 150 km avec la traction avant et
environ 200 avec 3 roues motrices.
Aujourd'hui,
j'ai eu très peur car j'ai entendu un grand bruit et j'ai cru que la
boîte de vitesse était cassée... C'était en fait un gros cailloux
qui s'était coincé dans l'arbre de transmission. J'ai été obligé
de le casser avec un tournevis... Cela m'a fait perdre du temps mais
j'étais plutôt content que ce ne soit pas la boîte. A part cela,
c'était une spéciale sympa avec de très beaux paysages ! »
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