Dakar
2014
Mardi
14 janvier 2014
Neuvième
étape : Calama - Iquique
Liaison
: 37 km – Spéciale : 422 km - Total : 459 km
Le
Dakar continue sa route vers le Nord et les concurrents ont droit,
une fois de plus, au grand frisson pour l'arrivée : la descente de
Los Verde 3 km à 45% et quelque 800 m de dénivelé ! La spéciale
se déroule dans le désert d'Atacama avec au menu sable, dunes,
feshfesh...
Le
bivouac d'Iquique est situé en bord de mer, la brise souffle, le
soleil est au rendez-vous.
Willy
Alcaraz, parti 76e, arrive en 41e position tandis que Nicolas Duclos
et Sébastien Delauney, 73es ce matin, ont mangé du feshfesh mais se
classent 49es. Au général, Duclos/Delaunay sont 48e et Alcaraz
49e...
Willy
Alcaraz n°350 : « C'était une belle spéciale, raconte Willy,
mais très cassante. Il y avait énormément de poussière et comme
je suis parti loin derrière ce matin, ce ne fut pas une journée
facile. J'avais le vent de face et on roulait dans des ornières de
deux mètres défoncées par les camions. Les dunes n'étaient pas
trop difficiles mais il y avait tout de même de nombreuses
possibilités de s'ensabler. Dans les très grosses montées, avec le
petit moteur du Polaris, j'étais un peu limite mais j'ai bien
dégonflé et c'est passé... En tout cas, cette spéciale était
bien mieux que les autres et je suis à ma place au classement de la
spéciale.
Je
n'ai crevé qu'une seule fois et sur la fin, je roulais avec les
camions et j'ai perdu 2-3' à chercher un point car ils tournaient
tous en rond.
Je
suis désolé pour Coronel que j'ai vu à la ficelle, c'est mon
adversaire direct en catégorie Solo et T3... c'est dommage. »
Nicolas
Duclos/Sébastien Delaunay n°364 : « Quelle journée,
s'exclame Nicolas en s'allongeant par terre, exténué ! Nous avons
roulé 200 km dans le feshfesh ! On s'est planté une fois au km 50
puis au km 180... Ensuite au km 200, nous avions du feshfesh
jusqu'aux genoux ! Nous avons sorti la corde et grâce à nos
couleurs congolaises (le drapeau ressemble à celui de la Bolivie),
les Boliviens, qui étaient les premiers à arriver, ont dégonflé
et nous ont sortis de ce mauvais pas... Malheureusement, ils se sont
ensablés et nous ne pouvions pas les aider. Incroyable, ils avaient
le sourire et nous ont fait signe de partir, qu'ils se sortiraient
bien de là. C'est esprit est extraordinaire, sans eux, nous y
serions encore ! »
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