mercredi 15 janvier 2014

Une belle performance pour les deux Polaris RZR Xtremeplus





Dakar 2014
Mardi 14 janvier 2014
Neuvième étape : Calama - Iquique
Liaison : 37 km – Spéciale : 422 km - Total : 459 km


Le Dakar continue sa route vers le Nord et les concurrents ont droit, une fois de plus, au grand frisson pour l'arrivée : la descente de Los Verde 3 km à 45% et quelque 800 m de dénivelé ! La spéciale se déroule dans le désert d'Atacama avec au menu sable, dunes, feshfesh...
Le bivouac d'Iquique est situé en bord de mer, la brise souffle, le soleil est au rendez-vous.
Willy Alcaraz, parti 76e, arrive en 41e position tandis que Nicolas Duclos et Sébastien Delauney, 73es ce matin, ont mangé du feshfesh mais se classent 49es. Au général, Duclos/Delaunay sont 48e et Alcaraz 49e...

Willy Alcaraz n°350 : « C'était une belle spéciale, raconte Willy, mais très cassante. Il y avait énormément de poussière et comme je suis parti loin derrière ce matin, ce ne fut pas une journée facile. J'avais le vent de face et on roulait dans des ornières de deux mètres défoncées par les camions. Les dunes n'étaient pas trop difficiles mais il y avait tout de même de nombreuses possibilités de s'ensabler. Dans les très grosses montées, avec le petit moteur du Polaris, j'étais un peu limite mais j'ai bien dégonflé et c'est passé... En tout cas, cette spéciale était bien mieux que les autres et je suis à ma place au classement de la spéciale.
Je n'ai crevé qu'une seule fois et sur la fin, je roulais avec les camions et j'ai perdu 2-3' à chercher un point car ils tournaient tous en rond.
Je suis désolé pour Coronel que j'ai vu à la ficelle, c'est mon adversaire direct en catégorie Solo et T3... c'est dommage. »


Nicolas Duclos/Sébastien Delaunay n°364 : « Quelle journée, s'exclame Nicolas en s'allongeant par terre, exténué ! Nous avons roulé 200 km dans le feshfesh ! On s'est planté une fois au km 50 puis au km 180... Ensuite au km 200, nous avions du feshfesh jusqu'aux genoux ! Nous avons sorti la corde et grâce à nos couleurs congolaises (le drapeau ressemble à celui de la Bolivie), les Boliviens, qui étaient les premiers à arriver, ont dégonflé et nous ont sortis de ce mauvais pas... Malheureusement, ils se sont ensablés et nous ne pouvions pas les aider. Incroyable, ils avaient le sourire et nous ont fait signe de partir, qu'ils se sortiraient bien de là. C'est esprit est extraordinaire, sans eux, nous y serions encore ! »



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