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lundi 19 novembre 2012
DAKAR 2013 : Ils ont quelque chose en plus…
Issy-les-Moulineaux, le 19 novembre 2012
Les équipages de Race 2 Recovery sont constitués de soldats anglais et américains ayant subi de très graves blessures en mission. Malgré leur handicap, aucun d’entre eux ne se sentira diminué en se présentant au départ de Lima le 5 janvier prochain. Objectif numéro 1 : montrer qu’il y a une vie au-delà du handicap.
Le Dakar se trouve souvent au carrefour de défis multiples, et déclenche pour beaucoup l’envie de se surpasser. Race 2 Recovery rassemble précisément une poignée d’aventuriers pas comme les autres, qui se retrouvent dans une volonté commune de créer l’exploit, après avoir tutoyé la mort. Dans chacun des quatre Bowler engagés par l’équipe, sera installé un soldat invalide, blessé lors des conflits d’Irak ou d’Afghanistan ces dernières années. L’ancien parachutiste Tom Neathway, victime d’un piège qui lui a valu l’amputation de deux jambes et d’un bras, partira par exemple à l’assaut du rallye le plus exigeant du monde. Mais la perspective des dunes n’angoisse nullement ce soldat de l’armée britannique, qui officiera comme copilote : « c’est mon plus gros challenge depuis ma blessure. Ce sera dur, mais notre côté militaire devrait nous aider, nous sommes habitués aux conditions difficiles, à la chaleur. Je suis tout à fait capable de descendre de la voiture pour creuser dans le sable. Ma seule crainte, c’est l’adaptation de la prothèse à l’environnement, il faut absolument éviter les infections ».
Fondateur du projet, le vétéran Tony Harris a quant à lui laissé une jambe en Afghanistan en 2009. Il compte sur la détermination hors-normes qui anime les hommes qu’il a réunis : « Au départ de cette aventure, je cherchais un sport dans lequel on ne nous mettrait pas dans une classe ‘invalides’, et je voulais aussi pouvoir impliquer toute une équipe, à la fois sur la préparation et sur la course. Nous avons par exemple conçu des équipements qui aident à compenser nos handicaps. Mais je sais que nous ne serons absolument pas gênés par des problèmes de sommeil ou de chaleur. De toute façon nous voulons juste rejoindre l’arrivée, pas battre Peterhansel ». Dans cette bande essentiellement britannique, un démineur américain du Marine Corps a été enrôlé. Mark Zambon a déjà mis à l’épreuve sa motivation en partant à la conquête du Kilimandjaro à la force des bras, après avoir perdu ses deux jambes en janvier 2011 : « Je n’ai jamais voulu que mes blessures puissent définir ma vie. Et j’ai vraiment réalisé de quoi j’étais capable en voyant qu’avec mes béquilles, je dépassais les grimpeurs valides lors de l’ascension. Le Dakar est un challenge phénoménal, qui nous fera grandir en tant qu’individus, et qui va créer des liens entre nous. Car il nous faudra une implication totale pour y arriver ».
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