RALLYE DAKAR : LE POINT AVEC AVEC ASO

INTERVIEW DE FRED LEQUIEN SUR http://www.autonewsinfo.com/ puis Rubrique News et ensuite Dakar.

A trois mois du départ de la prochaine édition du Dakar, nous avons estimé intéressant eu égard aux multiples rumeurs qui circulent autour de son organisateur, ASO (Amaury Sport Organisation) de faire le point.
Fred Lequien , directeur adjoint de l’épreuve chez ASO nous a accordé un entretien et a accepté de répondre aux innombrables questions que tout le monde se pose.

Nous savons qu’en 2009, vous avez organisé le Dakar en Argentine et au Chili pour des raisons de sécurité. Pourtant, l’Afrique manque aux concurrents, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir de rester en Amérique du Sud pour le Dakar 2010 ?

FL : "Mais on doit composer avec la géopolitique l’inverse serait irresponsable !
Bien entendu, l’Afrique c’est nos racines, notre histoire, mais ce n’est pas parce que l’Afrique « nous manque » que nous devons faire courir des risques aux concurrents !
Et malheureusement l’actualité récente que vous connaissez, ne nous permet pas d’envisager un retour du Dakar en Afrique de l’Ouest.
On organise la plus grande course du monde, pas une ballade entre copains dans le désert ! au niveau qui est le notre, vous vous devez de prendre vos responsabilités, c’est ce que les participants attendent de nous.
Sincèrement je ne connais pas beaucoup d’organisateurs qui aurait réagi comme nous avons réagi après l’annulation de 2008, avant tout je tiens à rappeler que nous avons remboursé intégralement et très rapidement l’ensemble des concurrents, puis en quelques semaines , nous avons annoncé que le Dakar aurait lieu Argentine et au Chili !

Je vais même plus loin, nous avons également livré deux Dakar Sèries ( Europe Centrale et Portugal ) avant le Dakar 2009, et c’est aussi grâce à ces initiatives, grâce à ce dynamisme que nous avons permis à des centaines de participants de tenir le coup !

Rester en Amérique du Sud en 2010 s’est très vite imposé comme la meilleure solution, avant tout, parce que le potentiel offert par l’Argentine et le Chili est immense, il y a encore tellement de choses à découvrir !
Les concurrents, les partenaires et les médias étaient unanimes, on ne pouvait pas rester indifférent devant l’accueil que nous avons reçu en janvier 2009 !"

•Pourquoi continuer à appeler cette course le Dakar alors que la destination n’a plus rien à voir ?

FL :"Mais parce que le Dakar reste le Dakar, avec toujours les mêmes valeurs d’aventure, de découverte, de dépassement de soi, d’immensité, de rencontres, de solidarité avec les populations des pays traversés.
Et puis ce n’est pas la première fois que le Dakar n’arrive pas à Dakar ! rappelez vous en 2003 avec l’Egypte !
Il y a plus de vingt ans , Thierry Sabine avait déjà imaginé déplacé l’épreuve sur un autre continent, avec l’idée de faire rêver les concurrents, de leur permettre de pratiquer leur passion dans d’autres endroits mais toujours aussi magiques.
Le Dakar est inimitable, le Dakar est unique, où qu’il soit !"


•Vous avez connu des problèmes de terrain lors de la première édition en Amérique du Sud et de nombreuses spéciales ont été annulées ou raccourcies. Comment pensez-vous résoudre ce problème pour 2010 ?

FL :"Le problème est résolu. Le Dakar 2010 passera beaucoup de temps dans le désert d’Atacama, un endroit magique, immense, idéal pour la pratique du tout terrain et parfaitement adapté aux trois catégories, auto, moto et camion.
Le tracé 2010 promet beaucoup, sable, immensité, navigation, un Dakar grand format ! les concurrents vont en prendre plein la vue."

•Quels furent les côtés positifs de ce Dakar en Argentine et au Chili ?

FL : "Des paysages à couper le souffle, un accueil inoubliable, des spectateurs venu en très grand nombre ( 4 MILLIONS !!! ) et qui ont accueilli les concurrents comme des héros, un succès médiatique incontestable, et bien sur, une super course avec de nombreux rebondissements."

•L’impact du Dakar sur les télévisions et la presse européennes a-t-il été le même que par le passé ?

FL: "Nous avons battu des records de diffusion avec plus de1000 heures de télévisions dans le monde entier ! la couverture presse et internet est aussi en hausse, avec de nombreux supports qui se sont de nouveau intéressés au Dakar.
Sur les aspects médias, soyons clairs, nous avons battu tous nos records."


•Déplacer toute la caravane du Dakar en Amérique du Sud doit coûter beaucoup plus cher que d’aller en Afrique par la route. Quelle est la répercussion du coût sur les concurrents ?

FL : " Effectivement, cela nous coûte beaucoup plus cher ; Et la volonté d’ASO a toujours été de ne pas répercuter les coûts sur les concurrents, nous avons tout absorbé ! et les tarifs d’engagements sont restés identiques à ceux de 2007 !
Contrairement aux idées reçues, le Dakar en Amérique du Sud, coûte moins cher aux concurrents."

•Nous sommes en pleine crise, quelles en sont les répercussions sur l’engagement des concurrents ? Vous avez repoussé la fin des engagements de trois mois, combien de concurrents inscrits avez-vous aujourd’hui ?

FL :"Nous sommes parfaitement conscients que les concurrents traversent une période difficile, la crise n’arrange rien, constituer un budget prend plus de temps, c’est de plus en plus compliqué.
On s’est donc adaptés à la situation des concurrents, c’est le minimum que l’on puisse faire.
Les chiffres d’engagés sont satisfaisants, voir même très satisfaisant, en moto, auto et camion la tendance est excellente, et croyez moi je vous parle de nombre à trois chiffres."

•Bon nombre de pilotes moto ont revendiqué une limitation de cylindrée à 450cc d’une part pour des raisons de sécurité car les grosses KTM 690 pèsent 200 kg et roulent à 190 km/h mais surtout pour créer un intérêt auprès des constructeurs dont 13 ont une moto 450cc qui pourrait être préparée pour courir les rallyes. La FIM y pense très sérieusement, mais vous, vous avez immédiatement plongé et annoncé la limitation de puissance à 450cc pour les pilotes de renom dès 2010. Quelles sont les répercussions de votre décision, contestée par KTM ? Avez-vous de nouveaux constructeurs qui s’impliquent ? Quel sera votre plateau de top pilotes en 450cc, y aura-t-il une course disputée ?

FL : "C’est une excellente question et vous avez parfaitement compris le pourquoi de notre décision.
Vous savez, nous aurions pu nous installer dans un certain confort et ne toucher à rien, effectivement c’était une possibilité…l’autre consistait à imaginer un vrai futur pour la course moto, avec plus de constructeurs, plus de candidats à la victoire.
Les meilleurs pilotes seront sur le Dakar 2010, et on aura une course disputée et passionnante ! Vous verrez vous serez surpris !
Permettez moi aussi de vous dire que notre intention n’a jamais été d’isoler KTM, nous avons un immense respect pour eux, ils ont écrit une page de l’histoire du Dakar et nous ne l’oublierons jamais, d’ailleurs l’histoire KTM est loin d’être terminée, leur présence sur le Dakar 2010 avec leur team client en est la meilleure preuve."

•Ces derniers jours, vos détracteurs ont annoncé que le groupe Amaury voulait se recentrer sur la presse et que ASO, l’organisation du Dakar, avait des soucis d’argent ?
On parle également d’une possible annulation du Dakar 2010 ce qui panique un peu certains concurrents et sponsors. Qu’en est-il ?

FL : "Que les gens qui ont écrit cela apportent les documents prouvant que nous sommes en difficulté ! c’est vraiment n’importe quoi !
Depuis l’annulation de 2008, nous avons organisé le Dakar en Amérique du Sud et 3 Dakar Series ( Europe centrale, Portugal et le Silk Way Rally ), vous trouvez vraiment qu’on à l’air en crise ?
C’est ridicule et complètement absurde, ASO et le Dakar vont très bien, merci. Nous n’avons ni problèmes financiers, ni problèmes d’organisation.
Vous voulez un chiffre ? depuis avril 2008, nous avons enregistré la participation de 900 concurrents en course sur le Dakar 2009 et les Dakar Series !"

•Vous êtes victimes d’une cabale contre ASO tout comme l’a été dernièrement le Rallye des Pharaons qui n’a pas votre ampleur mais est un très bon rallye de Championnat du Monde FIM et qui, devrait entrer à nouveau dans la Coupe du Monde FIA en 2010. D’où cela provient-il ? Qui a intérêt à détruire ces deux Rallyes qui, aux dires des concurrents, sont les deux courses les mieux organisées ?

FL :"Toute cette énergie qui est employée à déstabiliser le Dakar et ASO est pathétique. Notre préoccupation à nous c’est de livrer un grand Dakar 2010 le 1er janvier à Buenos Aires ; nous on travaille !
Le Dakar est en pleine forme, n’en déplaisent à certains."

•Vous venez de terminer la SILK WAY RALLY qui, toujours aux dires des concurrents, fut une très belle course, bien tracée et très bien organisée. Avez-vous toujours en projet d’organiser les ‘Dakar Series’ ?

FL :"De l’avis de tous les participants c’était une super épreuve, on a tous pris un plaisir fou, un tracé magnifique, un accueil incroyable, la présence de nombreux médias et en prime la visite de trois Présidents ( Russie, Kazakhstan, Turkménistan ) à l’arrivée ! une première dans l’histoire du sport auto !
On travaille sur la saison 2010, nous avons la volonté de continuer à organiser des épreuves avec ce haut niveau d’organisation et de standing."

•Revenons aussi sur un sujet triste, la disparition de Pascal Terry et le fait qu’il ait été laissé trois jours sur la piste. Où en est l’enquête et le procès que la famille a intenté contre vous ?

FL :"Une instruction judiciaire est en cours, je ne peux pas m’exprimer sur ce sujet"

•Malgré tous ces problèmes, la crise, le danger, la douleur, la fatigue, le coût… le Dakar reste La Course en Rallye Tout Terrain à laquelle les concurrents veulent participer. Quelle est votre recette ? Quelles sont les répercussions en terme d’image pour un sponsor qui s’engage avec un concurrent ?

FL : "Le Dakar est un monument des sports mécaniques, il fait partie du patrimoine du sport français, il est connu dans le monde entier, à l’image des 24H00 du mans, d’Indianapolis, ou du GP de Monaco…. toutes ces épreuves ont un point commun : elles sont inimitables et uniques, elles sont inscrites dans la légende du sport !
Le Dakar c’est 50 nationalités au départ, 200 chaînes de télévision, c’est un événement ultra médiatisé aussi bien au niveau international, national que régional, quelle que soit l’ambition ou le niveau du concurrent, il sera suivi et il pourra apporter une contrepartie à ses partenaires."

Fred Lequien a répondu à la totalité de nos questions sans langue de bois. Et cela a au moins le mérite d'être clair et de clarifier la situation du futur Dakar

Interview réalisé par Gilles Gaignault
Photos : ASO

LA LETTRE DU PRESIDENT DE LA FIM

Lettre ouverte du Président de la FIM aux coureurs.

Courez avec Fair-Play! Mesdames, Messieurs, A la suite de plusieurs incidents de course entre des coureurs qui ont eu lieu depuis le début de la saison et commentaires faits par des coureurs qui ont été rapportés par la presse, j'aimerais, en tant que Président FIM, faire les remarques suivantes : Notre sport a le privilège d'être vu à la télévision par des millions de téléspectateurs et couvert par des centaines de médias du monde entier.
Nos fans admirent le courage et le talent des coureurs. Ce sont ces deux ingrédients essentiels qui font de notre sport l'un des plus populaires au monde. Les coureurs doivent aussi être très concentrés, avoir les nerfs solides et prendre les bonnes décisions afin de réussir leur carrière. Bien entendu, cet effort suprême épuise leurs réserves physiques et mentales et, par conséquent, il est possible qu'ils commettent des erreurs. Mais cet état de "transe agonisante" ne peut pas excuser un comportement déloyal dans la compétition, comme nous l'avons vu récemment.
C'est précisément pour cette raison que ce genre de comportement doit être sévèrement puni. Mais pire encore est ce qui vient de se passer où le manque de fair-play s'étend au-delà de la compétition, avec des remarques vulgaires et injurieuses envers les adversaires. Cela est encore plus impardonnable. Nous devons montrer à notre public non seulement à quel point notre sport est spectaculaire, mais également que le fair-play est important pour nous.

La plupart des coureurs sont respectueux des valeurs sportives, morales et éthiques. Par conséquent, nous ne pouvons permettre à quiconque de remporter la victoire ou d'agir de manière déloyale ou malhonnête. J'espère vraiment que cela ne se reproduira pas et que l'esprit de chevalerie qui a toujours caractérisé nos champions prévaudra. Si de tels incidents devaient se reproduire à l'avenir, il est évident que la FIM n'hésitera pas à intervenir et à imposer aux coureurs concernés les sanctions nécessaires.

Avec mes meilleures salutations.
Vito Ippolito Président

LE PARCOURS DU DAKAR 2010

Juste pour vous faire rêver... Moi j'y serai et vous???

LETTRE OFFICIELLE DU GÉNÉRAL KAMAL EDIN TAHER EL TANAHY, PRÉSIDENT DE L'EMF ET QUI CLÔTURE L'AFFAIRE IBRAHIM FARID

Ceci en réponse au commentaire posté par Ibrahim Farid sur mon blog dans la news du 21 Septembre. Le sieur Farid prétend que mon info n'est qu'un tissu de mensonge, qu'il n'a pas été viré et qu'il a une lettre du Premier Ministre égyptien etc....
C'est aussi une réponse à son copain, le pilote de Quad, Karim Dilou, qui m'a également envoyé un commentaire sur le même message du 21/9, le même commentaire que le mail qu'il avait envoyé à d'autres concurrents afin des les décourager à partir en Égypte.

Dans la lettre du 18/6 envoyée par le Président de l'EMF, le Général Kamal Edin Taher El Tanahy, (je résume pour ceux qui ne parle pas anglais !) il est confirmé que IbrahiM Farrid ne fait PLUS PARTIE DE L'EMF et qu'il n'a aucun droit de parler au nom de l'EMF. Dans la lettre du 16/9, il reconfirme que Monsieur Farid n'a plus rien à voir avec l'EMF et il est également indiqué que l'EMF respecte le protocole signé avec le ATCE, qu'il n'y aura, en aucun cas, d'entraves au bon déroulement du Rallye des Pharaons et qu'il souhaite la bienvenue en Égypte à tous les concurrents du Rallye !

Je reste à la disposition de tous ceux qui n'arrivent pas à bien lire ces lettres et auraient encore des doutes.

LE RALLYE DES PHARAONS AURA BIEN LIEU !

CHALECO SUR APRILIA AU RALLYE DES PHARAONS !

Grâce à la nouvelle règlementation moto, mise en place par ASO pour ce Dakar, et qui limite à 450cc la cylindrée pour les pilotes professionnels, diverses usines s'intéressent plus sérieusement à la discipline. Après David Casteu sur une Sherco 450, voici Chaleco sur Aprilia 450.
Approché très récemment par l'usine italienne, Francisco Chaleco Lopez a décidé de jouer le jeu et participera au Rallye des Pharaons au guidon d'une APRILIA RXV 450 Africa. Si tout se passe pour le mieux, Chaleco sera le pilote officiel Aprilia pour le Dakar 2010 !

Allez, en route pour de nouvelles aventures !

SUITE DU FEUILLETON 'COUP DE GUEULE'

Puisque la chose (FAUX retrait du championnat du Monde FIM et FAUSSE annulation du Rallye des Pharaons) prend une ampleur nationale en Égypte, je me permets donc de divulguer le nom du sieur qui a envoyé la lettre (que j'ai en ma possession) : IBRAHIM FARRID.

Aujourd'hui, IBRAHIM FARRID est recherché par la police égyptienne pour être interrogé.

Ce même Monsieur FARRID a été viré de l'EMF car le président de l'EMF a appris qu'il avait touché de l'argent d'un "non-Égyptien" pour faire sauter le Rallye des Pharaons et qu'il a avoué.

Joli beau ! On en est vraiment arrivé là???

ET JE RAPPELLE À TOUS QUE LE RALLYE DES PHARAONS AURA BIEN LIEU DU 3 AU 11 OCTOBRE 2009 ET QU'IL FAIT BIEN PARTIE DU CHAMPIONNAT DU MONDE FIM. La liste des engagés est sur le site de JVD http://www.jvd.it/2009/index.php?lang=fr

D'AUTRE PART, JE RAPPELLE AUSSI QUE LE DAKAR AURA BIEN LIEU EN ARGENTINE ET AU CHILI AU MOIS DE JANVIER !

COUP DE GUEULE !

D'accord, on vit une époque difficile mais est-ce une raison pour se comporter comme des chiens sauvages affamés ?

Ne sommes-nous pas tous amoureux du Sport pour son esprit, sa grandeur d'âme, ce geste gratuit du sportif qui félicite son pire ennemi sur la piste quand il passe la ligne d'arrivée devant lui? Ce fameux geste qui, pour moi, doit sauver le monde car on ne le retrouve que dans le sport et jamais dans les affaires et encore moins en politique...

Est-ce fini ce temps-là, suis-je une sorte de dinosaure-midinette qui rêve debout d'un temps révolu où les gens dans le milieu du sport auto-moto se respectaient ?

Depuis quelques mois, on entend que des coups de téléphone sont passés à des pilotes de moto pour leur annoncer qu'une certaine épreuve italienne qui se déroule en Égypte — le Rallye des Pharaons — ne fera pas partie du Championnat du Monde FIM cette année (?)
Ces infos erronées ont tellement circulées que la FIM a été obligée d'envoyer un communiqué pour couper court à ces rumeurs. Communiqué que je me suis empressée d'envoyer également à mon listing, mais que je n'ai pas mis sur mon blog car j'avais déjà annoncé que le Rallye ferait bien partie du championnat le 18 août.

Le feuilleton pourrait en rester là mais non, une lettre (bourrée de fautes d'orthographe au passage) d'un membre d'une autre fédération égyptienne (Oui, il y en a deux !) qui n'organise pas le Rallye des Pharaons est envoyé à un ami journaliste qui ne couvre pas régulièrement les RTT mais a un site plutôt incisif... Et dans cette lettre le sieur — qui entre nous a été viré de la EMF (Egyptian motorcycle Federation - non reconnue par la FIM ni la FIA aujourd'hui) et envoie des mails d'une boîte perso — hurle au scandale que la FIM ne signe pas un accord avec eux alors qu'ils ont la recommandation de Ministère etc... et que les autorités ne laisseront pas les véhicules débarquer ! Bullshit !

Que des conneries car le Rallye des Pharaons est épaulé par le gouvernement égyptien et sous la coupelle du Ministère du Tourisme aura bien lieu !!!

Mais qu'est-ce que c'est toute cette intoxe !!! Je ne suis payée par aucun organisateur mais je sais reconnaître ceux qui travaillent convenablement et savent organiser un Rallye, il y en a peu et les Pharaons en font partie !
Et je ferais remarquer au passage que je ne me suis jamais permise de descendre certaines organisations qui pourtant le méritent !

C'est fini??? Noonnnn ! Ce matin, belotte, rebelotte et dix de der ! Cette fois la cible c'est le Dakar ! Y'avait longtemps qu'on ne lui avait pas tiré dans les pattes ! Mauvais exercice de l'année, ASO dans le rouge veut se recentrer sur la presse, le Dakar est à vendre...
Et quoi encore ? Ah oui, la preuve : il n'y avait personne d'ASO à la réunion FIM et FIA ! Ça c'est une sacrée preuve ! Etienne Lavigne était au Chili et Fred Lequien (pour ceux qui doutent on a des photos) était sur la Silk Way...

Le Dakar va mal, et les autres Rallyes, ils vont bien? Et nous, on va bien??? On sort d'autres chiffres juste pour rire??? Désolé pour ses détracteurs mais le Dakar a des concurrents, moins que l'année dernière bien sûr — c'est pas la crise chez les autres?— mais ils sont là et bien là et ce n'est pas à moi à vous annoncer combien...

Mais le plus drôle là-dedans, c'est que c'est encore mon copain journaliste qui a été choisi pour faire passer cette info et je le connais bien, c'est un mec intègre et un vrai amoureux du sport, il ne va pas aimer ça...

Alors messieurs, dames, regardez-vous un peu dans le miroir et dites-moi ce que vous voyiez parce que moi, j'en ai marre de ces magouilles à 3 balles qui nous mettent tous dans la merde ! Vous pensez que des sponsors vont se jeter dans notre discipline avec toutes ces conneries???

On est tous dans la même barque pour faire grandir notre joli sport qu'est le Rallye Tout Terrain, vous vous rappelez : esprit sportif, le respect de l'adversaire, se surpasser, s'entraider...

Alors la prochaine connerie que je lirai sur l'un ou l'autre qui dénigre un concurrent, un organisateur, un pilote ou qui que ce soit, je publierai les documents que j'ai en ma possession et je les enverrai à tout mon listing avec les preuves du contraire !

Et maintenant, je vais déjeuner ! Mais bon Dieu de bon sang, ça fait du bien de vider son sac !

PHARAONS 2009 "ON TV"

La douzième édition du Rallye des Pharaons, du 3 au 11 octobre, est dans les starting-blocks. Les équipages au départ seront 140 au total et affronteront 7 étapes dans le désert Égyptien pour environ trois mille kilomètres au total. La couverture médiatique du Pharaons 2009 sera sans précédent.
Il manque à peine plus de deux semaines au départ du Rallye des Pharaons 2009. une aventure qui se renouvèle sans interruptions depuis douze ans et qui devient plus que jamais le point de référence des course africaines grâce au travail toujours plus méticuleux et professionnel de JVD International.

Dans une année difficile pour l'économie mondiale, auxquels les secteurs auto et moto n'échappent certainement pas, le Pharaons réussi malgré tout à se confirmer comme l'évènement le plus suivi de la saison de rallyes tout terrain. Le pouvoir fascinant de l'Égypte, son histoire, ses espaces désertiques sans fin sont et restent les ingrédients qui cette année encore réunissent 140 équipages sous les Pyramides de Gyza.
Parmi ceux-ci, trente d'entre eux affronteront le nouveau défi proposé par JVD, le Pharaons Classic, formule particulière de course qui récompense la régularité, la stratégie et le plus grand nombre de kilomètres effectués sur les sept étapes du rallye. Une formule qui permet de courir avec tout type d'auto, sans contraintes de réglementation technique, et qui est destinée à croitre fortement dès demain.
Beaucoup d'adrénaline aussi chez les motos, avec le super champion qu'est Cyril Despres qui a confirmé sa participation à l'Égypte pour y chercher la conquête du titre mondial de la discipline.

Le parcours du Pharaons 2009 est déjà défini depuis longtemps, les road-books sont imprimés, prêts à guider les pilotes à travers trois mille kilomètres du Désert occidental, sur une ligne imaginaire qui joint les oasis de Baharija, Dakhla, Farafra et Sitra, lieux riches d'histoire et de traditions où la notion de temps est toujours particulière, bien différente de la frénésie du monde occidental.
Le rendez vous est donc habituel: meeting point devant les extraordinaires Pyramides de Gyza, d'où le 4 octobre commencera la nouvelle aventure, avec la première des sept étapes qui immergeront les pilotes dans la magie du désert égyptien.

Un succès est d'ores et déjà obtenu par JVD: le Rallye des Pharaons 2009 sera suivi d'une couverture médiatique sans précédents. Une troupe télévisée de 15 personnes produira un total d'une heure de transmission journalière, qui sera divisée et diffusé par Rai2, RaiSport, Sky Sport 24, Sky Sport 2, Italia1, Nuvolari et Eurosport.

Évidemment il sera possible de suivre le Pharaons «en direct» sur le site officiel www.jvd.it, avec le désormais habituel système Iritrack - qui montre la position en temps réel des pilotes - mais aussi à travers les news instantanées qui seront mises à jour toutes les 30 minutes. Suivis dans l'après midi par les communiqués de presse, classements, photos et vidéos de l'étape.

LES ETAPES
4/10 Cairo-Baharija: Km 410
5/10 Baharija-Dakhla: Km 433
6/10 Dakhla-Abu Mingar: Km 356
7/10 Abu Mingar-Baharija: Km 428
8/10 Baharija-Sitra: Km 381
9/10 Sitra-Baharija: Km 431
10/10 Baharija-Cairo: Km 395
TOTAL: 2834 Km

INTERNATIONAL ECO-ENDURO AU DANEMARK

Les 11,12 et 13 décembre prochains, l’International Eco-Enduro, se déroulera au Danemark, en même temps que la COP15 (conférence du changement climatique de l’ONU www.cop15.dk) qui tiendra place à Copenhague.

Fervent défendeur de l’agriculture biologique, l’organisateur, Ivan Reedtz-Thott — pilote de Quad en Rallye Tout Terrain ayant également participé à six Dakar en auto — explique : « Cet Eco-Enduro est un enduro traditionnel qui se courra sur des motos électriques alimentées par de l’énergie renouvelable issue du biocarburant et du vent.

Grâce à la COP15, le monde aura le regard tourné vers le Danemark et cela nous permettra de démontrer que le sport moto est responsable et prend les problèmes climatiques de la planète en considération en essayant de trouver des solutions.

Pour le moment, deux marques de motos Tout Terrain sont équipées de moteur électrique : Quantya et Zero. Pour l’Eco-Enduro, nous allons mettre à disposition des pilotes une trentaine de Quantya toutes identiques tant au point de vue de la préparation que de la décoration. Les pilotes pourront, bien entendu, porter les couleurs de leurs sponsors sur leurs vêtements et casque.

La marque Zero s’investit également dans l’Eco-Enduro mais courra dans une catégorie séparée.

Quantya est une marque suisse de motos électriques (http://www.quantya.fr/index.htm) et, si le modèle qui participera à l’International Eco-Enduro ne peut être comparé à une 450 MX ou à une moto d’Enduro, c’est néanmoins une moto rapide et amusante à piloter. Les pilotes de pointe danois qui l’ont testée furent très agréablement surpris de ses performances. »

PROGRAMME
Jeudi 10 décembre :
Dans l’après-midi, prise en main des motos pour les pilotes n’ayant jamais roulé sur une moto électrique et explications techniques.

Vendredi 11 décembre :
Vérifications administratives et techniques à Feddet (www.feddetcamping.dk).
Première spéciale de 15 à 20 km sur un terrain plat dans les bois et la bruyère.
Transport en bus vers la seconde spéciale. Déjeuner pendant que les batteries sont rechargées.
Deuxième spéciale, tracée sur un terrain plus technique et exigeant.
Retour à Feddet et parc d’assistance.

Samedi 12 décembre
Transport en bus, tôt le matin, pour Albertslund (70 km) où se dérouleront les deux spéciales de la journée sur le même terrain. Le parcours, tracé dans un « Racing Center », accessible aux spectateurs, est un mélange de piste MX et de kart, type Super-Motard.
Retour à Feddet en fin de journée. Parc d’assistance à Feddet.

Dimanche 13 décembre
Transport tôt le matin en bus vers Copenhague où se dérouleront les deux spéciales et la Super Finale. Cette dernière sera courue sur une piste construite pour l’occasion dans le Parc du château de Rosenborg, en plein centre de Copenhague.

ORGANISATION ECO ENDURO
Ivan Reedtz-Thott
mail@ecoenduro.com
Tel : +45 40 34 56 01
http://www.ecoenduro.com/page23/page23.html

DAVID CASTEU AU DAKAR AVEC UN TEAM 100 % FRANÇAIS !

Suite à la décision d’ASO de limiter la cylindrée des motos à 450cc, David Casteu a décidé de jouer le jeu et de prendre le départ du Dakar 2010 au guidon d’une moto française : la SHERCO 450 !

ELF et SHERCO ont donc signé respectivement deux et trois ans de contrat avec le team CASTEU AVENTURE pour le Dakar et le Championnat du Monde FIM des Rallyes Tout Terrain.

« Avec la crise et la situation économique délicate que nous connaissons en Rallye Tout Terrain, explique David Casteu, j’ai, depuis le début, appuyé la décision d’ASO de limiter la cylindrée des motos à 450cc. D’autre part, la liste de notoriété qu’ils ont mise en place — et dont je fais partie — m’a conforté dans ma décision de relever le défi et de rouler en 450 sur cette deuxième édition du Dakar en Amérique du Sud.
C’est donc avec beaucoup plaisir et d’enthousiasme que je vous présente ma nouvelle équipe 100 % française : le TEAM ELF SHERCO RALLYE RAID et mon fidèle partenaire MASSA.

Cette SHERCO 450 est un monocylindre à injection, développée en totale collaboration avec l’usine SHERCO tant du point de vue moteur que partie cycle, et je travaille avec Frank Carbonne pour la confection d’un kit Rallye Tout Terrain (réservoir, carénage etc.)

Pour m’épauler dans cette nouvelle aventure, j’ai choisi, comme porteur d’eau, Mika Pisano, un jeune pilote corse de 25 ans qui a remporté une spéciale au Rallye de Tunisie en 2008. Mika est talentueux et je veux l’aider à acquérir de l’expérience. »

SILK WAY ARRIVÉE !

Ashgabat, Turkmenistan le 13 septembre 2009

Sainz, Kabirov : premiers des pionniers

34 voitures et 16 camions ont rejoint Ashgabad, arrivée finale de la première édition du Silk Way Rally. Carlos Sainz en autos, et Firdaus Kabirov en camions, s’imposent après une semaine de compétition intense où les leaders n’ont pas été épargnés par les coups du sort. Du rallye raid à l’état pur.

Pour une épreuve appelée à devenir une des échéances majeures dans l’univers du rallye raid, c’est une cérémonie du plus haut niveau qui a été organisée lors de la dernière journée, durant laquelle les concurrents ont rejoint Ashgabat, 8 jours et 4300 kilomètres après avoir quitté Kazan. A Turkmenbashi, sur les bords de la mer Caspienne, à l’invitation du président du Turkmenistan Gourbangouly Berdimukhamedov, Dmitri Medvedev, président de la Russie et Noursultan Nazarbaev, président du Kazakhstan se sont retrouvés pour célébrer la naissance d’un événement sportif de premier ordre, et féliciter les équipages qui resteront pour l’histoire les pionniers du Silk Way Rally.

Si la victoire d’un véhicule Volkswagen ne faisait pas de doute à l’examen de la liste des partants, la concurrence interne annonçait une bataille intense. Un mano a mano s’est rapidement dégagé entre Nasser Al Attiyah, conquérant et dominateur durant toute la semaine, et Carlos Sainz, en difficulté pour semer son nouveau coéquipier mais constamment en embuscade. La persévérance et la pression mise sur Al Attiyah ont payé dans la dernière spéciale disputée, où le pilote Qatari a perdu la course sur le franchissement un peu trop brutal d’un oued. L’erreur est similaire en tous points à celle commise sur le Rally dos Sertoes au Brésil, où Carlos Sainz avait déjà récolté les honneurs. Sa victoire sur la Route de la Soie, dernier test grandeur nature pour Volkswagen, le place comme grand favori du prochain Dakar.

Le titre de meilleur pilote « non VW » a connu encore plus de rebondissements, avec les déboires de Christian Lavieille, de Philippe Gache, puis de Mathias Kahle, tous momentanément en position d’y prétendre. C’est en définitive deux pilotes russes qui suivent le trio de Race Touareg encore en course après l’abandon d’Al Attiyah. Ruslan Misikov a géré sans céder à la panique sa fin de rallye, et devance Ilya Kuznetsov de près de 40 minutes.

Le président russe a surtout pu se réjouir des performances réalisées par le team Kamaz, qui remporte l’épreuve avec Firdaus Kabirov (plus rapide que Misikov et Kuznetsov !) et place 4 camions dans le Top 6 final. Certes, le capitaine de route Vladimir Chagin a perdu ses chances de victoire en même temps qu’une roue avant dans l’étape 5. Certes, Gerard De Rooy et Ales Loprais ont réussi à composer un podium qui révèle leur capacité à concurrencer les camions bleus. Mais la firme tatare peut aussi se réjouir de la montée en puissance d’Eduard Nikolaev, capable à 25 ans de se distinguer dans un contexte de concurrence aussi relevé.

Dépêches, interviews, classements, photos et vidéos : la course en direct sur www.silkwayrally.com

SILK WAY RALLY : ÉTAPE 8

Turkmenbashi, Turkmenistan, le 12 septembre 2009

Vavavoum… badaboum !

Nasser Al Attiyah a perdu à moins de 100 kilomètres de l’arrivée de la spéciale sa place de leader du classement général. Son Race Touareg est parti en tonneaux au passage d’un oued, laissant ainsi Carlos Sainz prendre les commandes de la course. Il reste 24 kilomètres de spéciale à parcourir, puis une longue liaison jusqu’à Ashgabat avant la remise des prix !

L’étape de Turkmenbashi servira peut-être de référence dans toutes les écoles de rallye raid, au même titre que l’avant-dernière du Dakar 2003, où Stéphane Peterhansel avait perdu la course sur un choc avec une pierre égyptienne ; ou encore la 13ème étape du Dakar 2009, quand Carlos Sainz avait quitté la piste pour finir dans un « rio » argentin. Aujourd’hui, c’est Nasser Al Attiyah qui revisite la fable du lièvre et de la tortue, si souvent éprouvée en rallye raid. Au km 283 de la spéciale, celui qui n’avait pas quitté le commandement depuis la première étape en ligne a payé sa précipitation dans le franchissement d’un « rouslo », la version russe des « oueds » marocains. Le Race Touareg numéro 104 y est parti en tonneaux. La figure artistique sera sans conséquence physique pour Al Attiyah et son copilote Gottschalk. Mais en le privant d’une victoire à la veille de l’arrivée, l’accident pourrait saper le moral du nouveau venu chez VW… ou provoquer chez lui la remise en question d’un pilotage jugé trop extrême par beaucoup.

La fameuse tautologie sportive édictant que la course n’est pas terminée tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie a trouvé une nouvelle illustration. Carlos Sainz, qui n’avait commencé qu’hier à admettre l’inéluctable, ajoutait toutefois la formule convenue « si rien n’arrive à Nasser ». C’est naturellement lui qui bénéficie au premier chef des déboires d’Al Attiyah, en récupérant la tête du classement général. Le cadeau ainsi reçu tombe surtout comme une récompense de sa ténacité, Sainz n’ayant jamais cessé de provoquer son rival durant toute la semaine. C’est finalement à moins de 80 kilomètres de la dernière spéciale à risques qu’il prend les commandes du rallye. Il reste 24 kilomètres au « Matador » avant de parader en vainqueur devant les Présidents de Russie, du Kazakhstan, du Turkménistan et de l’Azerbaïdjan réunis à Turkmenbashi demain matin pour féliciter les concurrents.

L’ordre du podium a été modifié, avec Mark Miller puis Giniel De Villiers en faire-valoir de Sainz. Du coup, la lutte pour la cinquième place s’est transformée en une course à la quatrième. Ruslan Misikov, parti avec 36 minutes d’avance sur son premier rival direct, Ilya Kuznetsov, avait également 4h13’ de retard sur Nasser Al Attiyah. Pour l’équipage, c’est donc une course contre-la-montre qui s’est engagée afin de placer, tout de même, les quatre Race Touareg au sommet du classement final. Mais avec une réparation de fortune, Al Attiyah a été contraint de sortir du tracé de la spéciale pour rejoindre le goudron, et l’arrivée. Pour cette coupe, il va être sanctionné par une lourde pénalité, qui fait bien sûr les affaires de Misikov.

Si les Kamaz ont momentanément été en position de monopoliser le podium du Silk Way, le trio qui se dégage finalement reflète plus sincèrement la réalité de la concurrence sur le plateau des camions. Venu en Russie avec des ambitions de victoire, Ales Loprais a connu trop de coups du sort dans la semaine pour espérer s’imposer. En signant le meilleur temps de la journée, il prouve que ses prétentions sont légitimes. Sa présence sur le podium final n’aurait donc rien d’usurpé. Gerard De Rooy, à qui il a manqué de la réussite par moments, a pu valider les choix faits dans la conception de son nouveau camion Iveco, en s’emparant au passage d’une deuxième place particulièrement chère au vu du casting de départ. Et Firdaus Kabirov, qui n’a guère été inquiété depuis les déboires de Vladimir Chagin, se dirige vers une victoire à domicile qui semblait impérative pour Kamaz.

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SILK WAY NEWS : AL ATTIYAH SUR LE TOIT !

Il aurait pu gagner mais une fois de plus son tempérament l'a poussé à la faute : Nasser Al Attiyah a fait un tonneau au passage d'un oued. L'équipage est indemne mais pas le Touareg...
C'est donc Carlos Sainz qui se retrouve en tête avec une vingtaine de kilomètres à gérer demain !

L’étape initialement prévue entre Balkanabat et Darwasa se dirigera finalement vers Turkmenbashi, en empruntant les 161 premiers kilomètres du parcours qui avait été dessiné. Les équipages y trouveront des pistes sablonneuses et sinueuses, similaires à celles qu’ils ont expérimentées dans les étapes 6 et 7.

La spéciale reviendra ensuite vers l’ouest, sur un tracé de 148 kilomètres qui a donc été redessiné. Il y aura notamment ici des pistes caillouteuses qui longent les collines. Pour la fin de l’étape, c’est-à-dire après 308 kilomètres dans la spéciale, les pilotes reprendront le road-book de l’étape 6, au km 452. Il leur restera alors 62 kilomètres à parcourir en secteur chronométré, puis une liaison de 141 kilomètres.

SILK WAY RALLY : ÉTAPE 7

Balkanabat, Turkmenistan, le 11 septembre 2009

Al Attiyah retient son souffle

Leader du classement général, Nasser Al Attiyah remporte sa troisième spéciale et accroit son avantage sur Carlos Sainz. En camions, Vladimir Chagin signe lui aussi pour la troisième fois le meilleur temps, sans vraiment augmenter ses chances de victoire sur le Silk Way Rally.

Pas un geste de trop. Sur la route menant à Balkanabat, Nasser Al Attiyah s’est livré à un exercice contre-nature. Le leader du classement général a réprimé son tempérament conquérant pour adopter l’attitude de celui qui contrôle son adversaire direct. Vainqueur hier, Carlos Sainz s’élançait en tête sur les pistes sablonneuses qui constituaient l’essentiel du menu du jour. Al Attiyah s’est contenté de lui emboiter le pas, sans se laisser aller à la moindre tentative de dépassement. A peine ralenti par une crevaison lente à 7 kilomètres de la ligne, il choisit de terminer sans changer de roue. A l’arrivée, cela fait 3-2 pour Nasser au nombre de spéciales remportées cette semaine. Mais le chiffre qui l’intéresse avant tout, c’est celui de son avance sur Sainz, 4’56’’, à mettre en perspective avec les 360 kilomètres de la dernière spéciale qui compte, demain jusqu’à Turkmenbashi.

Dans l’armada VW, le duo de pointe a évolué comme depuis le début de la semaine un ton au-dessus de ses coéquipiers. Mark Miller et Giniel De Villiers, 3ème et 4ème sur la spéciale comme au général, pointent maintenant respectivement à 23’ et à 28’ de Nasser Al Attiyah.
Après avoir rencontré la pluie dans le désert, Giniel de Villiers a attaqué une partie du parcours très bosselé : "A la réception d'un saut, nous avons déjanté les deux pneus arrière et nous avons dû remplacer les roues. Ensuite, comme nous n'avions plus de roues de secours, nous avons levé le pied..."

C’est encore beaucoup plus loin que se situe Ruslan Misikov, qui pilote la voiture la plus rapide des « non-VW ». L’hécatombe de la veille aurait pu impressionner le nouveau détenteur du « maillot à poisse », mais le nouveau prétendant à la cinquième place a finalement su tenir son rang. Le Russe a conduit avec application et sérieux, en concédant un peu de temps à ses adversaires directs. La stratégie de la sagesse, à deux jours de l’arrivée, semble payante puisque : Misikov a toujours à Balkanabat une avance de 46’ sur son compatriote Ilya Kuznetsov.

En camions, Vladimir Chagin n’a voulu voir personne. Parti juste derrière les Volkswagen, l’ex-leader du classement général, insatiable, a poursuivi son festival. Après 345 kilomètres de spéciale, il signe le meilleur temps, avec 6 minutes d’avance sur Eduard Nikolaev, une des valeurs montantes de l’écurie Kamaz. Les camions bleus monopolisent le podium du jour, puisque Kabirov, toujours patron de la catégorie à ce jour, signe le 3ème temps, devant Ales Loprais, qui reprend à Mardeev la 3ème place du podium provisoire. Gerard De Rooy, 4ème aujourd’hui après avoir passé une demi-heure embourbé dans les dunettes, reste le premier poursuivant de Kabirov au général.

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SILK WAY RALLY : ÉTAPE 6

Turkmenbashi, Turkmenistan, le 10 septembre 2009

Le compte à rebours a commencé

Carlos Sainz, vainqueur de sa deuxième spéciale sur le Silk Way Rally, n’est toujours pas parvenu à détrôner Nasser Al Attiyah du fauteuil de leader. En camions, Vladimir Chagin est allé chercher à l’orgueil une victoire de spéciale qui n’affecte pas non plus Firdaus Kabirov.

Carlos Sainz continue toujours de chercher la faille. A quel moment Nasser Al Attiyah, qui semble rouler au-delà des limites du commun des champions de rallye raid, commettra-t-il la faute ? Comment faire perdre son sang-froid et sa concentration à un virtuose du volant qui est par ailleurs champion de ball-trap, et accessoirement ancien pilote de l’armée de l’air qatarie ? Pour l’instant, rien n’y fait. Aujourd’hui, le double champion du monde de WRC a persévéré. Une petite erreur de navigation, puis une crevaison un peu plus tard, l’ont amené à se débattre un peu trop longtemps dans la poussière de ses coéquipiers. Mais au CP2 (km 360), Sainz reprenait virtuellement 5’16’’ à Al Attiyah, soit la quasi-totalité de son retard au général.

Loin de la panique escomptée, Al Attiyah a au contraire considéré qu’il était temps de stopper l’hémorragie. Il saute sur la première occasion de dépasser Sainz, et file sans dire au revoir pour soigner sa position. Sur la ligne d’arrivée, l’Espagnol remporte sa deuxième spéciale de la semaine, avec 3’13’’ de mieux qu’Al Attiyah. Mais la première moitié du travail est toujours la plus facile à accomplir. Demain, il restera 360 km à Sainz pour poursuivre sa mission sur la route de Balkanabad, puis 345 km sur l’étape de samedi.

Au rythme où vont les choses, nul ne peut prédire ce qui peut arriver d’ici là dans la lutte pour la 5ème place. Hier, Christian Lavieille la cédait après avoir cassé sa boite de vitesse. Le Français apprenait toutefois dans la soirée que moyennant une lourde pénalité qui le relègue à l’avant-dernière place du général, il était accepté au départ de l’étape 6. C’est peu après les premières difficultés sablonneuses de la journée que Mathias Kahle quittait la route en tonneaux. Le temps pris pour réparer, environ trois heures, lui retire désormais tout objectif de classement général. Bernard Errandonea se positionnait alors au CP2 (km 360) comme le favori de la catégorie « non-VW ». Mais l’étiquette est lourde à porter : un des cardans de son buggy casse au km 317 et l’éjecte du coup du club des prétendants. Il reste alors à jouer un duel russe entre Alexei Berkut et Ruslan Misikov. Partie avec seulement 12’ d’avance, la Mitsubishi de Berkut peine en première partie de parcours et laisse la Nissan de Misikov s’emparer de cette position qui semble porter la poisse.

En camions, après une journée cauchemardesque durant laquelle il a perdu plus de trois heures, Vladimir Chagin est redevenu aujourd’hui l’intrépide pilote qu’il peut être lorsque son orgueil parle. Frustré d’avoir à abdiquer pour la victoire finale, le Tsar signe le meilleur temps du jour avec une avance de 27’ qui ne peut réellement inquiéter Firdaus Kabirov. Le leader du classement général poursuit sa route sans contre-temps, se classe deuxième sur l’étape, avec huit nouvelles minutes d’avance sur Gerard De Rooy. Il se peut qu’en fin de semaine, un autre Kamaz complète le podium avec Ilgizar Mardeev, qui profite d’une nouvelle journée à oublier du côté d’Ales Loprais.

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