mardi 10 juin 2008

ARGENTINE - SUR LES TRACES DU DAKAR - Chilecito et Tinogasta


























Samedi, Chilecito et Tinogasta
Ce matin, je ne me bouscule pas, le soleil ne se lève qu’à 8h30… J’anticipe à peine et je prends la route à 9h… laissant les 30 pesos et la clef sur la table car le propriétaire dort encore… Nous sommes samedi. Les rues de Pagancillo sont désertes et flottent dans un brouillard de fumée de cheminée. Il fait froid, il a gelé cette nuit… Nous sommes à 915m. Je contourne les chiens qui règnent en maître dans les rues et je prends la route de terre qui coupe et mène à la N40 et à la Cuesta Miranda, une côte en ripio (terre et gravier) qui serpente dans la Sierra de Famatina. Une pure merveille… dommage que le soleil soit un peu voilé. J’arrive à Chilecito vers midi, je visite le musée du Ferro Caril, la première station de wagonnets qui emmenaient, en 1904, les hommes à la mine de cuivre, or et argent de la Mejicana, à quelque 4700 m d’altitude et en moins de 4h de trajet. Et on se plaint chez nous… Travailler à cette altitude, sans oxygène et dans des conditions incroyables… Combien d’hommes y ont laissé leur vie ? L’infrastructure est impressionnante, l’histoire aussi… La ville de Chilecito, située à 1000m, s’étend avec toile de fond la Sierra Famatina et son point culminant, à 6250 m. Après un arrêt dans le centre ville pour déguster un Biffe de Chorizo accompagné de légumes sautés, je reprends la route N40. Personne… puis je vois sur la gauche, une belle piste et dans une cabane, un ouvrier qui me dit que je peux y aller avec ma Ford… Allons-y ! Je me retrouve sur une piste sablonneuse toute en ondulation, je me crois à la foire… mais je suis dans le désert. Seule, vraiment seule. Ici, si je crève, faudra vraiment que je me débrouille seule… je profite, c’est superbe même si le soleil fait défaut et j’écoute à fond Yo Yo Ma qui joue Ennio Morrione, trop beau ! Quand j’arrive à Tinogasta, je fais un tour dans le centre, persuadée que je vais continuer ma route vers Fiambala. Je m’arrête tout de même au kiosque de l’office du tourisme et je suis reçue par Rosa qui m’indique tout ce qu’offre la région et me montre des photos… puis, quand je lui parle du Dakar, appelle son chef, Dario. Et voilà, je n’arriverai jamais à Salta… Il y a trop à voir ici. Je décide de rester cette nuit à la Casa Grande, un hostal tout en adobe. Demain, Dario m’accompagne sur la route de l’adobe puis dans les dunes de Fiambala…

3 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

C'est quoi ce monde?!!!! allié sport mécanique et exaltation devant de magnifiques paysages ne sont pas compatible lorsqu'on c'est que la catastrophe écologique est due aux transports motorisés! mais pas uniquement la crise écologique, la crise sociale, les gens que vous voyez a tinogasta sont aussi touché par le système économique ultralibéral, si vous vous interessez un temps soit peu à l'histoire des gens chez qui vous foulez la terre, vous devriez savoir poruquoi ils sont à peine en train de se relever de leur coup de grâce du début du siècle, tout ce qui était national a été privatiser pour des raisons de marché économ. qui profite uniquement aux grandes firmes et les principales firmes qui sont les bourreaux de notre siècle ce sont bien celle de l'automobile et du pétrole, alors avant de faire de créer votre joli site essayer de cultiver un peu de bon sens. Fabienne

Anonyme a dit…

oups désolée pour les fautes d'orthographe, mais franchement ça me dégoûte, c'est pas possible d'être aussi aveugle et égoïste devant tout ce qui ce passe dans le monde, si on est un temps soit peu lucide on proscrit toute forme de sport mécanique, j'aimerais vraiment comprendre comment on peut se balader dans les rues de Tinogasta, allez se prélasser dans son joli hôtel de la casa grande, en étant un journaliste de sport mécanique, en sachant qu'à quelques kilomètres des gens se battent contre les mines à Antofogasta, etc. merde on est pas dans alice au pays des merveilles, reveillez-vous , merci Fabienne