Lundi,
9 juillet
2e
Étape : Volgograd - Volgograd
Liaison
: 123 km – Spéciale : 309 km – Liaison : 2 km - Total : 434 km
Le
soleil était déjà haut dans le ciel de Volgograd quand, à 7h15'
Boris Gadasin, a quitté le bivouac pour une petite liaison de 120
km. Le départ de cette étape en boucle est donné dans la forêt
d'Archendinsky mais, très vite, les concurrents rencontrent du sable
et ouvrir la piste aujourd'hui n'est pas une sinécure. Dunes
abruptes, visibilité réduite, hors-piste... et sur la fin une
surface plus dure avec ds graviers et des pierres, mais avec une
navigation très délicate. Bref, une bonne journée de rallye !
Pour
Jean-Louis Schlesser, la journée à mal commencé quand, au km 20,
il a fait un tonneau et a été évacué au bivouac de Volgograd en
hélicoptère, blessé à la main. « Le sabot du buggy s'est
détaché, explique le pilote français en sortant de la tente
médicale de Mutuaide, et nous nous sommes arrêtés pour l'enlever
tout à fait mais nous n'avons pas réussi à ôter toutes les vis.
Au bout d'un moment, nous avons décidé de repartir ainsi, en
pensant qu'il allait s'arracher, mais c'est une grosse plaque de
métal et, dans le sable, elle s'est mise sous la roue arrière.
Cela a fait levier et nous a propulsé en tonneau alors que l'on ne
roulait qu'à 50 km/h. »
Secouru
par le médecin de l'hélicoptère de direction de course, Schlesser
a ensuite été emmené au bivouac médical. « J'ai les deux
doigts de la main gauche ouverts jusqu'à l'os, commente-t-il, et
donc je rentre en France me faire opérer. » Son copilote,
Konstantin Ziltsov, a ramené le buggy par la route.
Hier
malchanceux, Christian Lavieille, navigué par Pascal Laroque, a pris
sa revanche et remporte la spéciale du jour. « Nous sommes
restés coincés derrière le MAN pendant de très longs kilomètres,
commente le Varois, et j'ai dû sortir de la piste pour le doubler
car on avait beau le klaxonner, il ne nous laissait pas passer. Le
sable était relativement mou et, les pneus gonflés à bloc, ce fut
délicat et piégeux... Sur la fin, tout le monde était perdu... ils
nous ont suivis mais nous nous sommes aussi trompé un petit moment
avant de retrouver la bonne piste. C'était une belle journée ! »
La
surprise du jour vient l'Ukrainien Vasilyev (GForce), parti 95e
(classements auto et camion mélangés), il termine la spéciale en
deuxième position ! « Hier, j'ai eu beaucoup de problèmes,
explique-t-il, je suis resté dans un trou puis j'ai eu des problèmes
mécaniques et j'ai dû attendre mon assistance... C'est pour cela
que je suis parti si loin derrière les autos et les camions que j'ai
eu beaucoup de mal à doubler ! Je pense que j'ai passé une 50aine
de véhicules... mais aujourd'hui, le parcours m'a beaucoup plu ! »
Constant,
Alvarez se classe troisième après s'être embourbé au passage
d'une rivière mais prend la tête du général devant Pélichet,
Gardemeister et Lavieille.
Alors
qu'au CP1, Ronan Chabot et Gilles Pillot (buggy SMG) ont fait claquer
le chrono et sont passés en tête et terminent à la très belle 4e
place à l'arrivée. « Sur la fin, nous nous sommes perdus,
explique Ronan, mais la première partie était superbe avec de
belles dunes, des passages sablonneux et des ornières... La deuxième
partie était moins bien pour le buggy avec des pistes roulantes mais
des virages en équerre et beaucoup de navigation. En tout cas,
on sait que le buggy marche ! »
Jérôme
Pelichet (Toyota Overdrive) a fait une très belle spéciale,
« Cool » comme il l'a décrite, et se classe en 5e
position devant Zapletal, Gardemeister, Savenko, Kahle et Gadasin qui
a perdu la tête de la course après s'être arrêté 15'. « La
pompe à fuel ne marchait plus, commente le pilote russe, et j'ai dû
m'arrêter pour réparer. Ensuite, nous nous sommes perdus... C'était
nettement mieux hier ! » Même constat pour le Hongrois Szalay
qui se classe 10e après s'être perdu un long moment.
Mauvaise
journée pour Magnaldi (Buggy Dessoude) qui s'est tout d'abord
ensablé puis a été arrêté avec un problème de circuit de
carburant.
En
camion, Mardeev remporte la spéciale avec 3'11 d'avance sur Nikolaev
qui s'est un peu perdu mais n'a connu aucun problème dans les dunes.
« C'était passionnant, raconte le pilote Kamaz. Hier, c'était
une mise en jambe mais, aujourd'hui, je suis entré dans la course et
j'espère y rester dans ce rythme. J'ai beaucoup aimé la spéciale
malgré la navigation difficile. » Loprais (MAN), quant à
lui, s'est complètement perdu et se classe 3e.
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