mercredi 11 juillet 2012

SILK WAY RALLY : LAVIEILLE ET NIKOLAEV VERS LA VICTOIRE


Mercredi, 11 juillet
4e Étape : Elista - Elista
Liaison : 158 km – Spéciale : 380,64 km – Liaison : 118 km - Total : 656,64 km

Les lamas du temple tibétain d'Elista ayant prié toute la nuit pour le Silk Way Rally, le ciel est dégagé quand les concurrents rentrent dans la quatrième spéciale raccourcie au km 380 en raison des pluies de la nuit.
La course prenant fin demain, à Maykop, par respect pour les victimes des inondations de la région de Krasnovar, certains pilotes jouent leur dernière carte, d'autres préfèrent asseoir leur position.

Le Russe Vasilyev (GForce) confirme son habilité à piloter sur les pistes rapides de la steppe, dans les dunes et remporte la victoire d'étape avec 1'29 sur l'équipage argentin Alvarez/Graue (Toyota Overdrive). Celui-ci a retrouvé sa superbe après une journée de galère et reprit 7'21 à Lavieille - Larroque (Proto Dessoude).

Gadasin (GForce) s'est classé 4e. Il partira demain, pour la dernière spéciale Elista-Maykop devant Pelichet (Toyota Overdrive), Errandonea (SMG) et Kahle (SAM Mercedes). Cet allemand a cassé un cardan au km 190 et roulé de la sorte jusqu'à l'arrivée. Le Polonais Zapletal (H3) est arrivé en 8e position devant Szalay qui a trouvé que la première partie de la spéciale secouait autant que l'herbe à chameau en Afrique, et Savenko (Honda).

Au général, nous retrouvons le doublé français avec Lavieille/Larroque et Pelichet/Panseri aux deux premières places devant l’équipage russe, Gadasin/Schemel.
Magnaldi et Forthomme sur le Buggy Dessoude ont perdu du temps au fond d'une cuvette dont ils n'ont pu s'extraire que, aidés par un autre concurrent. Moins fortunés furent Isabelle Patissier et Thierry Delli-Zotti, rentrés à 3h30 ce matin après une épidémie de casse de cardans, ils renoncent.

En camion, Loprais (MAN) remporte une impressionnante victoire d'étape avec 4'06 sur le leader au général, Nikolaev (Kamaz). Belle spéciale de Verslius (MAN) qui se classe en troisième position dveant Ardavichus (Kamaz) et Shibalov (Kamaz).

ILS ONT DIT :
Loprais (MAN) : « C'était très difficile aujourd'hui pour moi car j'ai de la fièvre et j'ai bien cru que je ne pourrais pas courir... Sur la piste, quand je suis remonté sur le Kamaz, j'ai réussi à me mettre dans le rythme et à oublier que j'étais malade. »

Vasilyev (GForce) : « C'était rapide aujourd'hui, avec des parties sablonneuses et je me suis vraiment bien amusé. Je suis heureux de remporter la spéciale et demain, je veux encore gagner, je vais donc attaquer ! »

Lavieille (Proto Dessoude) : « Nous avons dû nous arrêter pour nettoyer le radiateur couvert d'une épaisseur de 3cm de criquets et d'herbes sur le grillage. Par moment, nous avions l'impression d'être sur des montagnes russes, heureusement que notre voiture est bien suspendue. Nous avons laissé passé Vasilyev qui était remonté sur nous et, dans la steppe, il est à fond tout le temps et partout... J'ai essayé de le suivre mais je ne suis pas habitué à prendre autant de risques.»

Nikolaev (Kamaz) : « C'était une étape très dure et on a beaucoup été secoué. J'ai géré ma course et je ferai pareil demain, sans pression car cette course est surtout un entraînement pour le Dakar pour nous. Ceci dit, quel dommage que l'hélicoptère de la télévision n'était au dessus de nous quand nous avons roulé à fond, à 150 km/h, côte à côte, avec Loprais... »

Alvarez (Toyota Overdrive) : « L'étape était belle et le Toyota a super bien marché. Maintenant
que je n'ai plus la pression d'être sur le podium, je me fais plaisir et je me suis particulièrement bien amusé pendant les 60 km où j'ai roulé à fond avec les deux camions de Loprais et Nikolaev. »

Gadasin (GForce) : « J'étais content que la spéciale soit raccourcie car c'était vraiment très physique. Demain, 3' seulement nous séparent de la deuxième marche du podium mais nous n'avons pas encore décidé si nous allions attaquer ou assurer. »

Pelichet (Toyota Overdrive) : « Nous sommes restés tout le temps sur la bonne piste et je me suis souvenu de mon erreur d'hier, j'ai donc parfois cherché des passages plus durs dans les dunes. Cela a payé et nous ne sommes pas descendus de l'auto. Sur la fin, nous avons essuyé un orage mais la voiture s'est super bien comportée dans la boue car nous avions fait le bon choix de pneus et monté des « Mud ». Demain, Gadasin part devant nous mais je ne prendrai pas de risques inconsidérés pour aller le chercher. »








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