dimanche 15 janvier 2012

JES MUNK REMPORTE SON DAKAR !








DIMANCHE 15 JANVIER
ÉTAPE 14 : PISCO - LIMA
Liaison : 134 km – Spéciale : 29 km – Liaison : 120 km – Total : 283 km



Qu'importe le résultat quand on termine le Dakar ! Du premier au dernier concurrent, ils ont gagné ! Gagné sur les obstacles, gagné sur le terrain, gagné sur eux-mêmes et remporté la plus belle des victoires personnelle en arrivant à Lima après plus de 8000 km.

D'Argentine en traversant le Nord du Chili et le Désert d'Atacama, Jes est arrivé ce matin à Lima, capitale du Pérou, après une petite spéciale de 29 km des plus stressante.
« Ce n'était que poussière, raconte Jes ému en franchissant la ligne d'arrivée du Dakar en compagnie des 96 autres « survivants en moto de l'épreuve », j'ai donc patienté. Je suis tellement heureux d'être ici ! J'avais des larmes dans les yeux quand j'ai croisé la ligne d'arrivée mais il me faudra du temps pour réaliser l'exploit que je viens de réaliser.
Je viens de terminer mon premier Dakar et c'est une expérience pour la vie, je ne peux pas expliquer pourquoi... ce serait trop long. J'ai pris une grande leçon de vie que peut-être j'aurai oublié demain mais aujourd'hui, je comprends pourquoi, quand on a participé à un Dakar, on a toujours besoin d'y revenir.

Physiquement, j'étais bien préparé mais dès la deuxième étape, je me suis « chiffonné » une côte et c'était douloureux. Le Dakar c'est dangereux, beaucoup plus dangereux que tout ce l'on peut imaginer mais je suis content d'y avoir participé et d'avoir terminé.
Maintenant, je me bois une bière et je tiens à remercier mon équipe : Gilbert et Judith, ils ont fait un travail formidable pour me permettre d'accomplir ce Dakar. Merci aussi à Lolo, Mathieu et Mika qui malheureusement a cassé son moteur hier. C'était vraiment bien d'être tous ensemble et de partager cette expérience avec eux !
Maintenant, place à la fête ! »





CLASSEMENT PROVISOIRE DE LA SPÉCIALE

1. Pal Ullevalseter (KTM) en 22'26
2. Marc Coma (KTM) à 1'08
3. Stefan Svitko (KTM) à 1'43
4. Gerard Farres (KTM) à 2'01
5. Alessandro Botturi (KTM) à 2'11

43.JES MUNK (KTM) à 10'34

CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE
1. Cyril Després (KTM) en 43h28'11
2. Marc Coma (KTM) à 53'20
3. Helder Rodrigues (Yamaha) à 1h11'17
4. Jordi Viladoms (KTM) à 1h40'56
5. Stefan Svitko (KTM) à 1h47'28

52.JES MUNK (KTM) à 15h19'20

www.jesmunk.com
Plus d'infos : www.dakar.com

WILLY ALCARAZ REMPORTE LA CATEGORIE T3 ET SOLO AU VOLANT DU RZR POLARIS EXTREME+ !

DIMANCHE 15 JANVIER
ÉTAPE 14 : PISCO - LIMA
Liaison : 134 km – Spéciale : 29 km – Liaison : 120 km – Total : 283 km



Il était une fois un Dakar dur, très dur... et une petite machine, toute petite, qui pilotée par un Français tenace et vindicatif, transforma l'essai en une victoire dans deux catégories ; la sienne, le T3 et la Solo ! Bravo Willy, bravo à l'équipe du RZR POLARIS EXTREME+ !

Les concurrents ont parcourus, ce matin, les derniers kilomètres de cette édition 2012 du Dakar Sud Américain. Plus de 8000 km pour rallier Mar del Plata (Argentine) à Lima (Pérou) en traversant le désert d'Atacama au Chili...
« Je n'ai connu aucun problème mécanique avec le RZR, raconte Willy, vraiment heureux d'être à l'arrivée. Au départ, ce résultat était un peu inespéré pour un premier Dakar mais tous les jours, je remontais au classement et samedi, j'ai fini 29e de la spéciale qui était loin d'être facile. Plus c'était dur, plus je me classais bien. S'il n'y avait que des dunes, j'aurais pu signer une superbe place.

A part la vitesse de pointe qui est un peu handicapante, le RZR Polaris Extreme+ est vraiment amusant à piloter et fiable. Le mérite revient aux mécaniciens ; Steven, Nicolas et Fabrice, qui ont accompli un travail extraordinaire tout au long du Dakar et m'ont permis, chaque matin, de repartir avec une auto neuve.
Dans l'équipe, il y avait une super ambiance, ce qui n'a rien gâché !
J'ai reçu énormément de messages de sympathie ces derniers jours car les gens ont commencé à y croire alors qu'au départ, peu nous voyaient à l'arrivée.
Nous avons remporté le T3 et la catégorie Solo ― et je dis nous parce que c'est toute l'équipe ― devant Tim Coronel qui s'est battu tous les jours sans rien lâcher et je le félicite de sa course.

Point de vue parcours, 6 jours de fesh-fesh... c'était beaucoup trop ! Pour moi, la deuxième semaine manquait de plaisir et de pilotage, ce n'était que de la survie... Sauf samedi où les dunes m'ont rappelé la Mauritanie, c'était magnifique !

Sur la route, le RZR a vraiment un capital sympathie, on me prenait tout le temps en photo, surtout quand les spectateurs réalisaient que j'étais seul. C'était vraiment amusant. Les autres concurrents aussi ont été très sympathiques avec moi et je tiens personnellement à remercier tous ceux qui m'ont tiré quand j'étais ensablé.
Je remercie Marco Piana pour avoir eu le courage de monter ce projet un peu fou. Merci aussi à Thierry Magnaldi et François Borsotto, ils savent pourquoi. »

Despres et Peterhansel en grands champions








Lima, le 15 janvier 2012





Alors que la dernière spéciale a vu les victoires du Norvégien Pal Anders Ullevalseter, en motos, et de Robby Gordon, en autos, ce sont bien sur les Français Cyril Despres et Stéphane Peterhansel, respectivement vainqueur de leur 4e et 10e Dakar toutes catégories confondues, qui ont été acclamés sur le podium de la Plaza De Armas de Lima par une foule gigantesque, venue célébrer tant les concurrents que la première arrivée du plus grand rallye-raid du monde dans la Capitale du Pérou. En tout, sur les 443 engagés à avoir pris le départ de Mar del Plata, 249 d'entre eux, 97 motos, 12 quads, 78 autos et 60 camions, ont rallié la ligne d'arrivée de ce 33e Dakar.

Avantage Despres… La démonstration s'est jouée à tous les étages. Après 8300 kilomètres de route, de pistes et de dunes parcourus depuis Mar del Plata, 53'20 séparent Marc Coma de Cyril Despres, qui remporte à Lima son 4ème titre… un de plus que son grand rival au sommet de la discipline ! Cette fois encore, la proximité de niveau entre les deux champions révèle la multiplicité des registres à maîtriser pour construire un succès sur le Dakar : le physique est au rendez-vous, les erreurs de navigation sont infimes mais décisives dans leur duel, le pilotage est aussi sûr que rapide, les finesses stratégiques sont exploitées, la mécanique (sur des motos KTM identiques) est maîtrisée… avec un réel bémol pour Marc Coma : à la veille de l'arrivée, c'est une défaillance de sa boîte de vitesse qui l'a privé de poursuivre le combat, alors qu'il occupait la tête du classement général. Contraint de changer son moteur, le Catalan a également écopé des 45 minutes de pénalité prévues par la nouvelle règle. La dégringolade est brutale, après deux semaines passées à batailler à coups de secondes.

Derrière Despres et Coma, les prétendants au podium n'ont à aucun moment pris la dimension de prétendants au titre. Solide et régulier, Helder Rodrigues achève le rallye comme l'année dernière en 3ème position, avec une victoire d'étape mais à 1h11' du vainqueur français.
Un éventuel passage à la Yamaha YZF, que ni David Casteu ni Olivier Pain n'ont réussi à hisser dans les hauteurs du classement, pourrait lui donner de nouveaux arguments. Entre Mar del Plata et Lima, les observateurs de la catégorie moto ont surtout eu la confirmation que l'avenir de la Catalogne ne se limitait plus aux perspectives de Marc Coma. La promesse de l'année est signée Joan Barreda, qui a perdu ses chances de briller au classement général en début de rallye (11ème à l'arrivée), mais qui a tout de même pesé sur la course, avec une spéciale remportée et huit étapes dans le Top 5 au total.

Au rayon des promesses, l'Italien Alessandro Boturri a été le plus rapide des nouveaux venus sur le Dakar (8ème à 2h59'04 de Despres), dans la nouvelle équipe Bordone-Ferrari qui a également placé Jordi Viladoms en 4ème position. Le clan catalan peut se réjouir par ailleurs d'avoir remporté le titre féminin avec Laia Sanz. Le classement des motards engagés sans assistance est quant à lui dominé par Stéphane Hamard.

Chez les autos, on attendait une lutte entre Mini, tant l'équipe X-Raid paraissait la mieux armée en matériel comme en pilotes… et elle a bel et bien eu lieu! Au final, l'équipe de Francfort remporte 8 étapes sur 13 avec 4 pilotes différents, Stéphane Peterhansel en signant 3 à lui seul, et surtout le team n'a jamais perdu les commandes du général. Logique dès lors que le duel pour la gagne se joue entre « Peter », et le plus expérimenté de ses coéquipiers, l'Espagnol Joan « Nani » Roma. En tête dès la 3e étape, le maître « Peter » n'en a pourtant pas moins dû attendre l'avant-dernière spéciale pour se constituer une avance déterminante. Au final, avec 41'56 d'avance sur le Catalan, Stéphane Peterhansel remporte donc son 4e titre auto, le premier en Amérique du Sud, et rejoint Vatanen en tête des pilotes les plus victorieux sur 4 roues. Mais surtout, le Vésulien s'offre une 10e victoire toutes catégories confondues et rentre encore un peu plus dans la légende du Dakar !

Malgré tout, les implacables statistiques X-Raid ne peuvent cacher le retour au premier plan de Robby Gordon. Bien aidé par le coup de volant de son coéquipier, et tenant du titre, le Qatari Nasser Al-Attiyah, mais aussi par les hallucinantes performances de sa machine, à la régularité réglementaire certes contestée, le Californien aura marqué de son empreinte cette 33e édition, sur la piste comme en dehors, se montrant le seul à pouvoir contester la suprématie X-Raid. Reste que, malgré ses 3 victoires d'étapes, Gordon échoue à la 5e place du général à plus de 2h15.

Dans un style beaucoup plus discret, mais finalement plus efficace, la performance à souligner sur ce Dakar 2012 est celle du toujours aussi régulier Giniel de Villiers ! Malgré une préparation écourtée et un projet encore en gestation, le Sud-Africain n'en accroche pas moins le podium dès la première participation du nouveau Toyota. De quoi aborder l'avenir avec confiance et ambition.

Enfin, côté 2 roues motrices, la victoire revient à Ronan Chabot et son buggy SMG, parfait de régularité pour finalement l'emporter avec plus de 9h d'avance sur le Sud-Africain Mark Corbett. Un écart qui aurait sans doute simplifié la vie de Xavier Foj, vainqueur de la catégorie production! Mais, une fois encore, ce n'est qu'en fin de parcours que l'Espagnol a fait la différence pour finalement l'emporter, 59' devant son meilleur ennemi, le Japonais «Jun Mitsuhashi »

En quads, les statistiques de la catégorie sont trompeuses. Alejandro Patronelli, tenant du titre, a réussi la passe de deux, en s'installant en tête du général dès la boucle Copiapo-Copiapo pour ne plus jamais la lâcher. Son frère Marcos a lui perdu toute chance de l'emporter dès la 7ème étape où il perdait 1h20. Mais cette domination formelle de l'aîné des natifs de Las Flores a cependant été contestée tout au long du parcours par un autre Argentin : Tomas Maffei. 7ème l'an dernier, il a mené la classification à l'issue des 4ème et 5ème étapes, puis a su rester au contact pour ne décrocher de sa place de second que lors de la 9ème étape. Le décompte des victoires de spéciales prouve d'ailleurs l'intensité de la lutte: 4 pour Maffei, dont la prestigieuse dernière arrivée à Lima, contre 3 pour chacun des deux frères. Derrière ce trio impérial, le Chilien Ignacio Casale et l'Uruguayen Sergio Lafuente prennent place dans le Top 5, mais à plus de 6 et 8 heures, tandis que l'Italo-Française Camélia Liparoti améliore sa dixième place conquise l'an dernier en terminant 9ème.

Enfin, en camion, l'histoire retiendra une double première: les victoires de Gerard De Rooy et de la marque italienne Iveco. Un ticket gagnant dont la réussite semblait programmée au départ de Mar Del Plata tant l'armada néerlandaise a mis les moyens pour parvenir à ses fins. La situation en faveur du fils De Rooy ne s'est cependant décantée qu'à la 9ème étape, avec le retrait sur tonneaux d'Ales Loprais. Le jeune Tchèque marquait jusque là Gerard De Rooy de près, ne lui concédant que 15'39'' de retard au général. Malgré ce mano à mano, c'est bien De Rooy qui aura marqué la cuvée 2012 en remportant le plus grand nombre de victoires d'étapes avec 5 scratches, et menant le général dès la 4ème étape. 25 ans après son père Jan, Gerard maintient l'empreinte De Rooy sur une catégorie marquée par la défaillance des précédents dominateurs, les Kamaz. Le renouvellement de leurs cadres n'a pas encore porté ses fruits et l'exclusion d'Eduard Nicolaev pour comportement antisportif lors de la 4ème étape, a souligné la difficulté de la transition. Une situation qui a cependant permis de voir à l'œuvre, Andrey Karginov et Artur Ardavichus, le privé kazakh, qui signent tous deux leurs premières victoires d'étapes.

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samedi 14 janvier 2012

DAKAR 13e étape






Alors qu'Helder Rodrigues signe sa 1e victoire d'étape 2012, c'est Cyril Despres qui fait la bonne opération de cette 12e spéciale. Profitant des problèmes de boite de vitesse d'un Marc Coma, ouvreur et sous pression, le Français relègue son grand rival à 12'38 et, à la veille de l'arrivée à Lima, reprend la tête du général avec 11'03 d'avance. Chez les autos, la journée a été mouvementée pour les leaders, avec notamment un gros « plantage » pour Nani Roma et un tonneau par l'avant pour Robby Gordon. Des conditions difficiles dans lesquelles une fois encore Stéphane Peterhansel a fait la différence, remportant sa 3e étape 2012, pour désormais compter 42'57 d'avance en tête du général.

Rodrigues pour l'honneur, Despres pour la gagne… Profitant idéalement de sa 4e place dans l'ordre des départs, et de la pression ainsi mise sur Marc Coma, contraint d'ouvrir aujourd'hui et victime de problèmes de boite de vitesse dès le km 25, le Français Cyril Despres a réalisé la grande performance du jour. Rattrapant rapidement les trois concurrents devant lui, et emmenant dans sa roue, Helder Rodrigues, le résident andorran a en effet mis une incroyable pression sur le Catalan, contraint d'attaquer mais sans 2e, ni 3e vitesses, et qui finit par « craquer » en se perdant au km 207. Conséquences, alors que Rodrigues signe sa 1ère victoire 2012, la 5e de sa carrière sur un Dakar, Despres s'offre lui le 2e chrono à 47'' du Portugais, mais surtout relègue Coma à 12'38…

Au général, et alors que 29 km chronométrés seulement restent à disputer sur la dernière spéciale de dimanche, Cyril Despres récupère donc la tête du général, mais surtout s'offre la possibilité de « gérer » sa dernière étape, avec désormais 11'03 d'avance sur le Catalan, qui devrait changer de moteur ce soir et donc écoper ainsi de 45 minutes de pénalité supplémentaire. Derrière, le vainqueur du jour, Helder Rodrigues assure sans doute définitivement sa 3e place sur le podium final, avec désormais 29'45 d'avance sur l'Espagnol Jordi Viladoms.

Gordon en fait trop, Nani se tanque, « Peter » assure… A l'attaque maximale sur les premiers kilomètres de la spéciale du jour, Robby Gordon voulait encore prouver son niveau de performance. Mais, à trop vouloir en faire, on part souvent à la faute, et ce fut son cas ! D'abord en laissant quelques minutes dans les dunes au km 182, dont l'Américain, vexé repartira encore plus fort ! Conséquence, 22 km plus loin, le Hummer s'envole sur une dune pour finir sa course en tonneau par l'avant. Gordon pourra repartir, mais perd plus de 36 minutes!…

Un passage compliqué au km 182 qui piègera également l'Espagnol Nani Roma. Planté pendant plus de 25 minutes, jusqu'à ce que son coéquipier portugais Ricardo Leal Dos Santos viennent l'en sortir, le Catalan lâche 22'57 sur le vainqueur du jour. Un vainqueur qui n'est autre que le leader du général, Stéphane Peterhansel ! Une nouvelle fois le plus à l'aise dans les conditions difficiles, le Français a fait parler l'expérience pour passer au travers des pièges et finalement signer sa 59e victoire d'étape sur le Dakar, toutes catégories confondues, 8'29 devant le toujours aussi fiable Giniel de Villiers, et 12'55 devant son coéquipier russe, Leonid Novitskiy.

Au général, le nonuple vainqueur de l'épreuve moto et auto compte désormais 42'57 d'avance sur son coéquipier espagnol Nani Roma, et 1h15'09 sur le Sud-Africain Giniel De Villiers, en passe de réussir son pari avec Toyota. Derrière, Leonid Novitskiy profite des figures libres de Gordon pour s'emparer de la 4e place, 7'09 devant l'Américain.

En quads, les Patronelli ont sans doute géré leur dernière grosse spéciale, mais le gain de l'étape n'est en rien usurpé par leur plus constant rival, Tomas Maffei. Il remporte son 3ème scratch de l'édition et confirme ses capacités. Tout comme Sergio Lafuente, qui s'infiltre entre les Argentins pour réapparaître en 2ème position sur le podium de l'étape, qu'il avait déjà fréquenté lors de son coup double des deux premières étapes et à Copiapo dans l'étape de la boucle de l'Atacama. Cette dernière passe d'armes, si elle ne remet pas en cause l'ordre établi du classement final (Alejandro et Marcos Patronelli, Maffei), installe en tout cas la population des adversaires pour le prochain Dakar.

Enfin, chez les camions, 12e à partir en spéciale après ses soucis de la veille, le Russe Andrey Karginov s'offre sa 2e victoire d'étape, 20'14 devant le Brésilien André De Azevedo et 22'09 devant le Néerlandais Hans Stacey, suivi comme son ombre par ses deux coéquipiers, Miki Biasion et Gerard De Rooy. Au général, cependant, pas de changement puisque Gerard De Rooy caracole toujours en tête avec 53'16 sur Stacey. 3e à 1h48'25, le Kazakh Artur Ardavichus assure désormais sa course pour permettre à Kamaz de placer au moins un de ses camions sur le podium final de cette édition 2012.

DAKAR : JES MUNK DANS LA DERNIÈRE LIGNE DROITE !









SAMEDI 14 JANVIER
ÉTAPE 13 : NASCA - PISCO
Liaison : 96 km – Spéciale : 275 km – Liaison : 4 km – Total : 375 km



Nasca-Pisco, la dernière grosse spéciale du Rallye, avec beaucoup de sable et de dunes, n'a pas été aisée à surmonter pour bon nombre de pilotes et pour Jes Munk qui est, néanmoins, arrivé au bivouac où règne une chaleur incroyable !
En remontant vers le camion, le Danois a hurlé sa joie d'avoir une fois de plus combattu les obstacles et de s'être surpassé pour terminer la spéciale.
« Je suis resté une demi-heure au moins dans un trou dans les dunes, s'exclame-t-il, mais je suis là ! Marcel Butuza était tanké et bloquait le chemin et j'ai voulu passer d'une autre côté au lieu d'attendre... Je suis arrivé dans un trou de sable, j'ai fait une erreur et je suis passé au point mort... Je me suis ensablé complètement !
Après essayé de dégager la moto, Marcel a voulu m'aider mais a mis la deuxième au lieu de la première et a replanté la moto. J'ai aussi eu un début de court-circuit dans les instruments de navigation mais heureusement, j'ai senti le brûlé rapidement et pu réparer au CP...
Le Dakar, c'est tous les jours une aventure, je ne suis même pas certain d'avoir eu un jour « clair » mais demain, nous arrivons à Lima !
Je suis vraiment désolé pour Mika qui a cassé son moteur, c'est vraiment dur à la veille de l'arrivée. »

CLASSEMENT PROVISOIRE DE LA SPÉCIALE

1. Helder Rodrigues (Yamaha) en 3h21'16
2. Cyril Després (KTM) à 0'47
3. Jordi Viladoms (KTM) à 3'00
4. Joan Barreda (Husqvarna) à 5'13
5. Paolo Gonçalvez (Husqvarna) à 5'46

58.JES MUNK (KTM) à 1h11'05

CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE
1. Cyril Després (KTM) en 43h01'54
2. Marc Coma (KTM) à 11'03
3. Helder Rodrigues (Yamaha) à 1h11'27
4. Jordi Viladoms (KTM) à 1h41'12
5. Stefan Svitko (KTM) à 1h49'36

53.JES MUNK (KTM) à 15h12'37

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DAKAR : PLUS QUE DEUX JOURS POUR JES MUNK








VENDREDI 13 JANVIER
ÉTAPE 12 : AREQUIPA - NASCA
Liaison : 259 km – Spéciale : 245 km – Total : 505 km


Hier soir, les motards étaient en bivouac marathon, c'est-à-dire sans assistance, et ont dormi dans un village au bord de l'Océan Pacifique, à quelques 150 km d'Arequipa.
Ce matin, les pilotes ont repris la route en liaison puis la piste pour rallier Nasca, ville touristique connue pour ses « lineas » construites il y a 2 000 ans au sol et admirables du ciel. David Castera avait prévenu qu'après le passage du Dakar dans les dunes côtières, il y en aurait une de plus; un « dragon de sable » qui laisserait un souvenir impérissable aux pilotes. Il n'avait pas tort.

Jes Munk, exténué à l'arrivée au bivouac de Nasca, envahi par la poussière et le sable soufflé par un vent violent, est quelque peu déçu de sa journée mais heureux d'être là.
« J'ai vraiment bien roulé dans les dunes, raconte-t-il, et j'ai doublé bon nombre de pilotes. C'était des dunes grisâtres, très compliquées et dures à franchir car il fallait trouver les bons enchaînements mais j'ai adoré comme à chaque fois que je roule dans le sable. C'est une telle sensation de liberté, c'est formidable !
Malheureusement, la moto s'est arrêtée et j'ai cru qu'elle était cassée... Cinq minutes plus tard, j'ai essayé de la démarrer et j'ai compris que c'était un problème de « vapor lock » dû à la chaleur et au fait que dans les dunes, on tire relativement sur le moteur... J'ai alors attendu encore 5 minutes et j'ai pu repartir. C'est juste dommage car j'avais vraiment bien roulé. Mais l'important, comme chaque jour, est que je me rapproche de Lima !»

Demain, dernière grosse spéciale du Dakar pour arriver à Pisco.

CLASSEMENT PROVISOIRE DE LA SPÉCIALE
1. Marc Coma (KTM) en 2h24'38
2. Joan Barreda (Husqvarna) à 2'43
3. Jordi Viladoms (KTM) à 3'10
4. Cyril Després (KTM) à 3'57
5. Paolo Gonçalvez (Husqvarna) à 5'25

53.JES MUNK (KTM) à 48'54

CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE
1. Marc Coma (KTM) en 39h38'16
2. Cyril Després (KTM) à 1'35
3. Helder Rodrigues (Yamaha) à 1h13'49
4. Jordi Viladoms (KTM) à 1h40'34
5. Stefan Svitko (KTM) à 1h41'45

53.JES MUNK (KTM) à 14h03'54

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vendredi 13 janvier 2012

NASCA ENTRETIENT LE MYSTÈRE…

Bénéficiant parfaitement de son ordre de départ aujourd'hui, 3e, Marc Coma n'en a pas moins livré une splendide partition dans les dunes de la fin de spéciale pour signer sa 5e victoire d'étape 2012. Mais surtout, le Catalan relègue son grand rival Cyril Despres à 3'57, et reprend ainsi la tête du général pour 1'35. En autos, alors que l'Américain Robby Gordon a relevé le gant en remportant sa 2e victoire de l'édition, la journée a surtout été marquée par la grosse frayeur de Stéphane Peterhansel, planté de longues minutes dans les dunes, mais qui au final ne lâche que 2'49 à Nani Roma, sur lequel il garde 20 minutes d'avance en tête du général.
Coma, comme attendu… Bien aidé par sa stratégie de la veille, qui lui permettait de s'élancer en 3e position sur la spéciale du jour, Marc Coma a roulé à l'attaque maximale tout au long des 197 km chrono de cette 12e étape pour finalement signer sa 21e victoire d'étape sur un Dakar. Au final, il devance deux de ses compatriotes, la révélation du rallye, Joan Barreda, 2e à 2'43, et Jordi Viladoms, 3e à 3'10.

Handicapé par sa position d'ouvreur, Cyril Despres a tout tenté pour contrer la stratégie catalane. Prenant tous les risques, le Français parvenait à ne concéder qu'une grosse trentaine de seconde avant d'attaquer les dunes, très peu porteuses, de la dernière partie de spéciale. Mais sur ce terrain piégeux, et malgré tout le plaisir avoué, le résidant andorran ne pouvait que perdre du temps en ouvrant la piste, et concède finalement 3'57 à son meilleur ennemi. 

A deux jours de l'arrivée à Lima, Coma s'empare donc de la tête du général, 1'35 devant Despres, qui cependant a peut-être joué à son tour un bon coup stratégique, puisqu'il aura l'avantage de partir 4e demain, alors que son rival catalan devra lui ouvrir la piste... Derrière, la lutte pour la 3e marche du podium est toujours aussi disputée, puisque Helder Rodrigues, 7e du jour à 7'31, lâche 4'21 à son plus sérieux rival Jordi Viladoms, et ne compte plus que 26'45 d'avance sur le 2e Catalan du Top 4. 

Gordon fait le show, "Peter" se fait peur… Après avoir perdu 1h50 sur problème mécanique, hier, Robby Gordon n'a plus que les victoires d'étapes comme lot de consolation sur ce Dakar 2012. Parti en 22e position, l'Américain a attaqué du début à la fin de la spéciale du jour pour "atomiser" la concurrence, en remportant sa 6e spéciale sur un Dakar, 15'18 devant le Russe Leonid Novitskiy, et 22'06 devant le Sud Africain Giniel De Villiers… 

Respectivement 1er et 2e à s'élancer en piste ce matin, Stéphane Peterhansel comme Nani Roma ont, eux, frisé la correctionnelle aujourd'hui, en restant tous deux ensablés de longues minutes. Et d'abord Stéphane Peterhansel, qui a perdu près de 20 minutes pour sortir d'un "entonnoir" au km145... Reparti sur un train d'enfer, "les 50km où j'ai le plus attaqué de tout le rallye" de son aveu même, le Vésulien rattrapera finalement son coéquipier, et néanmoins rival, juste avant l'arrivée, pour au final ne lui concéder que 2'49. Il faut dire que le Catalan a connu les mêmes malheurs au km 155, perdant cependant moins de temps pour en sortir.

Au général, à deux jours du terme, Stéphane Peterhansel limite donc magistralement la casse aujourd'hui et compte désormais pile vingt minutes d'avance sur Nani Roma. Derrière, Giniel De Villiers paraît toujours pouvoir "gérer" sa 3e place jusqu'à Lima, mais devra quand même éviter les soucis et garder un œil sur Robby Gordon, 4e, et qui n'a sans doute pas abandonné ses rêves de podium, malgré ses 37'24 de retard sur le Sud-Africain.

42'' séparent les deux frères Patronelli à l'arrivée à Nasca, mais, cette fois, c'est Marcos qui règle le peloton réduit des quads encore en course. Après Alejandro, jeudi à Arequipa, c'est donc le vainqueur 2010 qui s'impose dans une étape qui est la copie conforme des scénarios des jours précédents. Le deux Patronelli et Maffei jouent la même partition sans s'occuper des autres concurrents qui s'accrochent pour exister. Malgré la difficulté annoncée, et vérifiée, de la journée, aucun de ces trois meneurs n'a faibli et le général, où chaque écart est de l'ordre d'une heure, semble désormais figé avec un podium argentin en perspective. 

Enfin, en camions, Andrey Karginov a connu, en 24h00, les deux faces du Dakar. Vainqueur à Arequipa, il a dû baisser pavillon sur les pistes sablonneuses menant à Nasca. Devant, c'est Gerard De Rooy qui triomphe, pour la 5ème fois cette année, et reste, en conséquence, solide leader du général. L'étape a d'ailleurs vu les Iveco truster les quatre premières places de la spéciale, avec une égalité inédite entre Hans Stacey et Miki Biasion, qui termine tout deux à 32 secondes de De Rooy! Si les trois premiers du général restent les mêmes (De Rooy, Stacey, Ardavichus), le Français Joseph Adua profite des malheurs de Karginov pour se glisser à la 5ème place du général, à une poignée de minutes (22'03'') du 4e, Ilgizar Mardeev, et peut ainsi espérer placer un 3e camion du Team De Rooy dans le Top 4 final.

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WILLY ET LE RZR POLARIS EXTREME+ MANGENT DU FESH-FESH


VENDREDI 13 JANVIER
ÉTAPE 12 : AREQUIPA - NASCA
Liaison : 259 km – Spéciale : 412 km – Total : 657 km



Alors que le vent souffle soulevant le sable sur le bivouac de Nasca, Willy Alcaraz attaque la douzième spéciale Arequipa - Nasca : 412 km dont des dunes plutôt compliquées à franchir.

Hier soir, sous la tente du tourisme Péruvien qui accueille chaleureusement les concurrents, l'ambiance bat son plein avec musique et danses folkloriques, offrande à la Pachama par un chaman. Arrivé à la nuit tombante à Arequipa, en 38e position de la spéciale, le pilote du RZR POLARIS EXTREME+ raconte ses mésaventures.

« C'était vraiment une journée difficile, très difficile ! Dans la première partie, j'ai passé sans encombre les deux gués et je me suis réellement fait plaisir dans les 30 derniers kilomètres, tout en pilotage sur une très belle piste. Mais dans la deuxième, ce fut l'enfer ! Je me suis posé trois fois, j'ai crevé une fois et je me suis plusieurs frayeurs ! Le fesh-fesh était tellement profond que j'ai bien cru que je n'en sortirais pas mais heureusement j'ai pu me faire aider. Je suis vraiment content d'être arrivé et j'ai réussi à reprendre 1 heure à mon adversaire Tim Corronel ( et non Corbett ―Erratum)»

DE L'EAU ET DU FESH-FESH POUR JES MUNK





JEUDI 12 JANVIER
ÉTAPE 11 : ARICA - AREQUIPA
MOTOS - QUADS
Liaison : 90 km – Spéciale : 148 km – Liaison : 130 km – Spéciale : 255 – Liaison : 82 - Total : 705 km


Le Dakar laisse derrière lui le Chili et entre en fanfare au Pérou. Le public est présent sur les routes pour cette première édition chez les Incas. L'ambiance est véritablement conviviale tout au long de la route, par ailleurs très belle, qui mène ― à Arequipa, pour tous les participants sauf les motards qui ont une étape marathon, c'est-à-dire sans assistance , et font étape à quelques 150 km, dans un petit village.

L'étape était à nouveau divisée en deux spéciales séparées par une neutralisation de 130 km. Jes Munk a, une fois de plus, bien géré les difficultés de la journée, termine 43e de l'étape et continue sa route vers Lima.
Dans la première partie de spéciale, les concurrents ont traversé deux gués relativement profonds. « En arrivant au premier gué, très profond, explique Jes à son assistance qui l'attendait sur la route d'Arequipa, j'ai vu qu'il y a avait plusieurs pilotes sur l'autre rive, moto démontée car ils avaient dû tomber dans l'eau. Je suis passé à pied, en poussant la moto, mais arrivé à la moitié du rio, je me suis arrêté et j'ai attendu que quelqu'un vienne m'aider. Je n'avais vraiment pas envie de tomber dans l'eau comme Faria, Duclos, Farres, les Yamaha... »
La deuxième partie était très différente de la première. « Il y avait de la montagne, un canyon... continue le Danois, c'était magnifique ! Des dunes aussi, superbes ! Je me suis amusé à surfer sur le sable ! Par contre, il y avait une descente infernale, très raide et tout en fesh-fesh profond de plus de 50 cm... L'horreur ! J'ai chuté dans ce sable fin comme du talc et la moto a disparu, ensevelie ! Mais je suis là et c'est ce qui m'importe : Lima ! »

Demain, le départ de la spéciale est décalé au km 49,66 en raison de fortes crues de deux rios, impossibles à traverser.

CLASSEMENT PROVISOIRE DE LA SPÉCIALE
1. Cyril Després (KTM) en 4h03'37
2. Gerard Farres (KTM) à 1'39
3. Marc Coma (KTM) à 2'01
4. Johnny Aubert (KTM) à 3'30
5. Joan Barreda (Husqvarna) à 4'53

43.JES MUNK (KTM) à 1h10'18

CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE
1. Cyril Després (KTM) en 37h11'16
2. Marc Coma (KTM) à 2'22
3. Helder Rodrigues (Yamaha) à 1h08'40
4. Jordi Viladoms (KTM) à 1h24'46
5. Stefan Svitko (KTM) à 1h34'56

56.JES MUNK (KTM) à 13h17'22

www.jesmunk.com
Plus d'infos : www.dakar.com

jeudi 12 janvier 2012

DAKAR : Chacun place ses pions pour le grand final




















Arequipa, le 12 janvier 2012




Pour son entrée au Pérou, le Dakar 2012 a vu Cyril Despres l'emporter et reprendre un peu d'avance sur Marc Coma, avec désormais un crédit de 2'22 au général. Mais surtout, cette 11e étape a définitivement prouvé que leur affrontement avait viré à la partie d'échec. Un jeu qu'aurait sans doute aimé jouer jusqu'au bout Robby Gordon, chez les autos, mais l'Américain, victime de problème mécanique, a perdu plus d'1h50 aujourd'hui, et laisse ainsi le champ libre au leader au général, Stéphane Peterhansel, vainqueur de sa 25e étape auto dans un Dakar.

Despres l'emporte, Coma se place… Si l'histoire du Dakar retiendra que Cyril Despres a été le premier à s'imposer en terre péruvienne, 27e pays à accueillir la caravane du plus grand rallye-raid du monde, la course elle se souviendra que le Français a repris un peu d'air au général entre Arica et Arequipa. En effet, en se contentant de rejoindre Marc Coma, parti juste devant lui ce matin, puis de le suivre toute la journée, le Français a appliqué la stratégie parfaite pour signer sa 30e victoire d'étape sur un Dakar, et surtout reprendre 2'01 au Catalan.

Et il en aura bien besoin ! En effet, cette 11e spéciale a également été marquée par la stratégie du clan Coma qui a œuvré pour idéalement placé son leader avant la grande spéciale de dunes entre Arequipa et Nasca. Ainsi, le Catalan Gerard Farres Guell a attaqué tout au long des 478 km de spéciale pour finalement signer le 2e temps du jour, 1'39 derrière Despres. Conséquence, Farres Guell partira donc devant son ami Marc Coma, lors de la 12e étape, laissant ainsi à ce dernier la possibilité de reprendre « facilement » 4 minutes au Français. Par ailleurs, Johnny Aubert, promu porteur d'eau de Coma après l'abandon de Pedrero hier, a également livré une superbe partition pour finalement signer le 4e chrono du jour et partira donc juste derrière son leader demain.

Reste qu'en attendant, c'est bien Cyril Despres qui, pour l'instant, conforte sa position en tête du général, avec désormais 2'22 d'avance sur son meilleur ennemi. Derrière, Helder Rodrigues a lui connu une journée difficile, en calant notamment dans un passage de gué au km 21, et perd au final 7'44! Le Portugais reste cependant solidement accroché à la 3e marche du podium provisoire avec encore 16'06 d'avance sur Jordi Viladoms, 4e.

Gordon perd toutes chances de podium… En auto, la journée a été marquée par la casse de cardan de Robby Gordon, arrêté pendant plus d'1h pour réparer, et qui laisse ainsi le champ libre aux Minis pour l'explication finale. Et, dans le duel interne que se livre désormais Stéphane Peterhansel et Nani Roma, le Français a encore fait un pas vers son 10e titre, toutes catégories confondues, en remportant sa 25e étape auto sur un Dakar, 3'44 devant son coéquipier catalan… Au général, « Peter » compte désormais 22'49 d'avance sur Roma… Bien aidé par les problèmes de Gordon, le Sud-Africain Giniel de Villiers, 4e du jour derrière Ricardo Leal Dos Santos, monte sur la 3e marche du podium, certes à plus d'1h11 de la tête, mais avec de bonne chance de conserver cette position jusqu'à Lima. Le pilote Toyota compte en effet 59'30 d'avance sur l'Américain, retombé 4e du général, mais 39'' seulement devant le Russe Leonid Novitskiy.

Chez les quads, la partie parait désormais jouée tant les frères Patronelli dominent la concurrence. Tenant du titre et leader de la catégorie depuis la 7e étape, Alejandro a ainsi signé sa 10e victoire d'étape sur un Dakar, la 3e en 2012, et une nouvelle fois devant son cadet, Marcos. Seul à opposer un semblant de résistance aux natifs de Las Flores, Tomas Maffei concède encore 18'57 aujourd'hui, et parait s'être fait une raison. Il faut dire qu'au général, Alejandro Patronelli compte désormais 1h20 d'avance sur Marcos et 1h55'43 sur leur compatriote. 4e, Ignacio Casale pointe à plus de 5h!

Enfin, chez les camions, la fin de rallye paraît finalement compliquée pour l'armada De Rooy, qui voit un Kamaz lui « voler » une 2e spéciale de suite, et cette fois grâce à un pilote officiel du team Tatar : Andrey Karginov. Le Russe enlève ainsi son 1er succès d'étape sur le Dakar, 3'03 devant Hans Stacey, qui a préféré lever le pied après avoir abîmé l'avant de son camion dans un rio, et 5'02 devant l'Italien Miki Biasion. 4e du jour à 6'32, le Néerlandais Gerard de Rooy reste cependant un leader incontesté au général, où il compte 55'58 d'avance sur son compatriote Stacey, et 1h20'29 sur Artur Ardavichus. Vainqueur de sa 1ère victoire sur un Dakar hier, le Kazakh ouvrait donc la route aujourd'hui, et a beaucoup « jardiné », perdant ainsi plus de 22 minutes

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